Presse locale : ne nous pressons pas.

Revue de presse

Pour changer un peu, après « le torchon* " journal de M. Karman, on va regarder de plus près l’organe officiel de la municipalité.

Première remarque en parcourant rapidement les pages. Toujours pas de tribune des groupes du conseil municipal. Pourtant la règle définie par la majorité a été votée le 22 mai dernier. Elle est d’ailleurs citée à la page 18 : «  Nous proposons simplement qu’on divise le nombre de signes total de ces pages par le nombre de groupes qui seront constitués. Chacun aura donc une expression égale. » .

Ce qui a d’ailleurs provoqué une réaction de Jacques Salvator qui soulignait le risque de déséquilibre.

Alors qu’attend-on ? Aura-t-on une place pour le sous-groupe de Jean Jacques Karman?

Mais revenons à la parole du maire. C’est en page 7. Le titre attire l’œil : « L’intérêt des enfants avant tout »

La première question porte sur les rythmes scolaires. Les réponses de Pascal Beaudet ne nous apportent rien de neuf.

Par deux fois, il réitère qu’il faut appliquer la  loi. De quelle manière ? Aucun renseignement. Et pourtant un courrier proposons deux choix a été envoyé à toutes les directions des écoles pour avis des conseils d’école.

Aucun mot sur la disparition programmée des ateliers périscolaires !

Rien sur le choix du payant et de la gratuité !

Tout est dans le titre, alléchant, mais rien dans les réponses ne vient étayer cette affirmation péremptoire.

Sur le financement, notre maire ignore combien cela coûte à la collectivité. Bizarre. Nous avions cru comprendre que le nouveau Directeur Général des Services était l’ancien Directeur Général aux finances. Nous serions-nous trompés ? Ce serait bien que le nouveau maire demande à son plus proche collaborateur de lui fournir les renseignements. Mais pourquoi a-t-il               annoncé lors de la grande concertation du 17 mai que cela coûtait 3 millions d’euros  et représentait 8% d’augmentation des impôts? D’où sortait ce chiffre ? D’autant plus que Pascal Beaudet nous dit : «  Personne n’est en mesure de nous dire combien les nouveaux rythmes scolaires vont coûter à la collectivité ». On peut le comprendre pour le nouvel élu aux finances   qui est un élu plutôt inexpérimenté en ce domaine mais pas pour l’ancien DG !

Sur les autres sujets, rien de bien nouveau. Notre maire est préoccupé par le sujet du logement. Voilà un scoop ! Avec 4000 demandes dit-il (en réalité, on parle plutôt de 5500 si on compte les demandes extérieures à la ville) et une vacance de 400 logement par an, il y faudra du temps. D’autant plus qu’il annonce s’engager à lutter contre les exclusions. Le service de prévention des expulsions, mis en place sous l’ancienne mandature, ne risque donc pas d’être remis en cause.

On aurait aimé qu’il nous dise quelles vont être les priorités pour les attributions, savoir si l’anonymat des dossiers dans les commissions de désignation et d’attribution sera maintenu. Savoir si le  précédent «  quota du maire », rendu au service logement par Jacques Salvator, le sera toujours ou redeviendra « le fait du prince » ? Les chiffres seront-ils toujours disponibles chaque année sur le site de la ville ? Etc.

Dernier point abordé par le maire, la jeunesse de beaucoup de nouveaux élus.

On avait aussi remarqué. Pas un des nouveaux jeunes adjoints n’a même eu l’expérience d’un mandat de conseiller. Mais laissons-leur le temps pour reprendre le propos du maire qui assume complètement ce choix.

Espérons seulement que le temps nécessaire sera le plus court possible. " Mais aux âmes bien nées ( à Aubervilliers), la valeur n'attend pas le nombre des années"

Mais il y a eu beaucoup de promesses qu’il va bien falloir tenir.

Pour conclure, sur cette longue interview d’une page pleine, rien de bien nouveau. Du remplissage agrémenté d’une photo qui ne nous rassure pas plus sur une incarnation d’une réelle  volonté politique.

( à suivre…)