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12 juin 2014

Des (mé)faits à connaître !

Page neuf. Que du neuf ! ( suite de l'explication de texte de l'opuscule de JJK)

Stéphane Pelliccia aurait marchandé des logements et des emplois pour ses coéquipiers. Devant l’intransigeance de M. Karman, il se serait tourné vers Jacques Salvator.

Bon, peut-être. Cela ne serait pas un scoop.

Mais alors, monsieur Karman, pourquoi ne rien dire des tractations de la liste 100% Aubervilliers avant le deuxième tour qui faisait le yoyo entre la liste de M. Salvator et celle de Mrs Beaudet-Karman pour savoir qui était le plus offrant au niveau des postes à pourvoir? Ce qui entraîne à être dubitatif sur les motivations de cette liste qui voulait faire de la politique autrement…

Pourquoi ne rien dire de tous ces emplois et logements promis aux jeunes dans les portes à portes que les militants de votre équipe proposaient. Par dizaines, disait-on ?

Tout cela n’est-il pas un achat de voix ?

Sur l’embauche des jeunes en emplois d’avenir, il me semble que JJK avait voté pour lors de la délibération au conseil municipal. Mais je peux me tromper. Toujours est-il que loin de se désengager l’état vient d’annoncer le renforcement de ce dispositif par la création de 150 000 emplois d’avenir.

Sur le personnel attribué aux élus, cela est vrai mais contrairement à ce qui se passe actuellement, les habitants étaient beaucoup plus reçus et cela nécessitait que le secrétariat suive.

Les indemnités des élus. M. Karman nous explique que M. Beaudet gagne autant que dans son poste à l’éducation nationale. Plus de 4100 € par mois. Je ne savais pas que les professeurs des écoles, détachés à l’inspection académique gagnaient tant. Rappelons que M. Beaudet, suite à la défaite de 2008 avait repris une classe pendant trois mois avant d’être nommé coordinateur REP à Sevran puis très vite détaché à l’inspection académique sur la politique de la ville grâce à l’appui d’un inspecteur académique adjoint. Il a beau être communiste, un ancien maire ne pouvait se contenter de revenir à la base. Il semblerait d’ailleurs qu’il y ait pris goût mais hélas n’aurait pas réussi le concours d’inspecteur. Heureusement que les électeurs lui ont permis de revenir aux affaires.

Mais il aurait pu aussi, plutôt que de financer son parti politique, augmenter les indemnités de ses conseillers délégués qui touchent très peu, trois centaines d’euros il me semble, alors que le montant était de 1200 € dans la municipalité précédente. Ce qui explique d’ailleurs la baisse des indemnités de Jacques Salvator, nous dit JJK. 

Sur les logements sociaux : M. Karman oublie de préciser que la commission de désignation travaille sur des dossiers anonymes et que monsieur Salvator avait renoncé dès le début de son mandat aux  « logements sur quota du maire » qui existaient auparavant avec M. Beaudet. (Une centaine parait-il)

D’ailleurs qu’en sera-t-il de ces deux mesures ? Seront-elles reconduites ou bien allons-nous de nouveau assister  à l’attribution  réservée à certains ?

La situation financière de la Commune.

La situation serait pire que celle qui a été annoncée. Comment est-ce possible ? Chaque année, l’ancien maire, a  consacré un conseil municipal sur l’état de la dette et une brochure sur le budget a été distribuée à chaque foyer de cette ville. Les chiffres donnés seraient-ils faux ?
 Là encore, monsieur Karman désinforme ses lecteurs et cherche à faire peur. Pourquoi ne nous parle-t-il pas de l’emprunt adossé à la conversion euros/francs suisses, qu’il a contracté quand il était maire-adjoint aux finances et qui coûte environ un millions d’euros supplémentaire chaque année ? L’a-t-il oublié ?

 

Pour finir, la cerise sur le gâteau. Prendre appui sur un journal autant décrié pour parfaire sa démonstration, Le Parisien.

Comment ce journal, soi-disant supporter de Jacques Salvator, pourrait-il classer dernier notre ville? Effectivement c’est la seule chose vraie dans cette page. Vrai mais pas étonnant : Aubervilliers étant la deuxième ville de métropole de plus de 50 000 habitants dans laquelle il y a le plus de familles sous le seuil de pauvreté. Résultat d’une politique urbaine n’ayant construit pratiquement aucun logement en accession à la propriété pendant vingt ans de 1980 à 1999 faisant fuir les classes moyennes dans d’autres contrées. Vrai mais comment faire autrement que d’emprunter et d’augmenter les impôts pour remettre à niveau les équipements publics absolument nécessaires : écoles, crèches et équipements sportifs.

(A suivre…)

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Commentaires
É
Je rajouterais à cela que mr Maïzat n habite plus Aubervilliers depuis une bonne dizaine d annéeS vérification auprès des impôts, mais cela sera vérifier sur les prochaines cantonales de 2016.... J ajouterais aussi que l opportunisme est bon pour tt le monde à ce que je vois! Seuls les anciens ont l amour d Aubervilliers mais il en reste très peu malheureusement!!!!<br /> <br /> Cocotte
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