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14 septembre 2014

L'affaire...

« L’affaire Allouache »

Puisque c’est ainsi que le maire-adjoint Fethi Chouder désigne cette histoire dans son courrier posté sur le site « Engagés pour Aubervilliers ».

Assez curieux d’ailleurs qu’un élu faisant partie d’une majorité, président du groupe Front de Gauche de l’assemblée municipale, n’ait pas trouvé de lieu plus approprié qu’un site géré par un groupe d’opposition pour s’exprimer. Aurait-il fait face à une censure de sa propre majorité ?

La réponse est peut-être dans le titre de cette véritable tribune : LIBERTAD. Pas moins… Je laisse au lecteur l’appréciation de l’utilisation d’une langue étrangère pour ce beau nom qu’écrivait Paul Eluard et qui était la marque de fabrique du collège Jean Moulin. Inscription que l’on peut encore voir, très estompée, avant démolition totale de l’ancien collège. Ce nom qui figure en tête de la devise de la république au fronton de tous les bâtiments publics.

Peut-être que l’espagnol a une connotation plus libertaire, plus révolutionnaire pour cet élu qui semble vouloir renverser la table.

Mais venons-en au fond de ce courrier qui semble adressé aux élus de la majorité.

Il s’agit de trois points essentiels :

Blanchir Hassen Allouache de tous les chefs d’accusation qui pèsent contre lui. Alors monsieur Chouder, dites-nous si oui ou non ce monsieur occupait à Bagnolet un poste de DGS pour lequel il n’avait pas les concours nécessaires, si oui ou non le tribunal administratif, suite à la requête de la CGT du personnel, a condamné monsieur Allouache à quitter ce poste usurpé, si oui ou non il a bénéficié indument pendant de nombreuses années d’un logement gratuitement  et si oui ou non dont il se voit maintenant contraint de rembourser ces sommes non versées représentant plusieurs dizaines de milliers d’euros. Précisons que pour les autres reproches que l’on entend sur monsieur Allouache, il n’en est pas fait mention ici. Respectons la présomption d’innocence. Il est curieux de remarquer les coïncidences avec l’affaire récente du député ministre qui ne payait pas ses loyers.

 Alors si la réponse à toutes ces questions est non, il convient alors de réhabiliter cet homme et les élus ayant voté contre sa nomination au poste de directeur de l’OPH  doivent faire amende honorable. Dans le cas contraire, un conseil : il n’y a rien à gagner à soutenir ce personnage même s’il a été un bon directeur de campagne. Comme dit Renaud : Laisse béton.

Le deuxième point concerne le DGS actuel : Claude Kroviarski, ancien directeur des finances dans l’équipe précédente.

Il ose donner son avis sur le recrutement de monsieur Allouache comme Directeur Général Adjoint. Pire,  il ne veut en aucun cas que le poste prévu lui revienne. Alors, la réponse est simple, suggérons à monsieur Kroviarski, de se référer au paragraphe précédent. Il en tirera lui-même les conclusions qui s’imposent. Monsieur Chouder lui suggère d’ailleurs de partir et de faire un travail sur lui. (Qu’en termes élégants, ces choses-là sont dites…)

Au passage, les autres directeurs généraux qui ont eu l’outrecuidance de ne pas participer à la soirée de vendredi dernier se font joliment tacler par monsieur Chouder. Il semblerait, qu’il y ait là,  un léger amalgame entre ce qui relève de l’administratif et ce qui relève du politique. Mais peut-être suffit-il de mettre dans le contrat d’embauche des directeurs généraux une clause qui oblique à participer à toutes les réunions politiques initiées par la municipalité. Du coup, madame Labbé hérite d’un satisfecit pour avoir été présente à cette initiative. Reconnaissons lui une grande honnêteté intellectuelle qui lui a permis de traverser les changements politiques tout en continuant à servir la municipalité avec une grande loyauté sans rentrer dans les débats politiques.

Troisième point : Ne pas oublier les récompenses aux valeureux militants qui ont aidé à la campagne électorale et permis la victoire. Il semblerait que des promesses d’embauche aient été faites mais pas encore réalisées et certains s’impatientent. Leurs noms et leurs actions figurent en toutes lettres dans le courrier de monsieur Chouder. Oserons-nous nous interroger sur ce qu’en penserait monsieur Kroviarski ?

Attention, l’achat de voix est passible de poursuites juridiques. De plus, cela semble un très mauvais signal envoyé à la population. Mais la fin justifie sans doute les moyens.

Une solution pour en sortir ? Nommer monsieur Allouache comme DGS à la place de M. Kroviarski.

(A suivre…)

Pour ceux qui ne fréquenteraient, ni le site du PS, ni celui d’engagés pour Aubervilliers qui l’ont déjà publié, vous trouverez ci-dessous le courrier de monsieur Chouder. Bonne lecture.

 

  1. LIBERTAD

8 septembre 2014 at 16:42

Hassen Allouache : l’épilogue aura t-il enfin lieu ?

Il est décidément des personnes qui aimeraient pouvoir aspirer à la paix, mais qui pour des raisons relevant de l’infinie bêtise humaine, se retrouvent la cible d’un acharnement haineux sans nom. Incontestablement, on peut dire qu’Hassen Allouache en fait partie. Cet homme, ce camarade, cet ami, à qui nous devons une partie non négligeable de notre victoire aux municipales, voit de nouveau son honneur injustement jeté en pâture aux pires rapaces de notre ville. Après avoir dû subir l’humiliation de se voir dépeint tantôt en dealer de drogue, tantôt en dangereux délinquant, tantôt en intégriste religieux adepte du terrorisme, tout cela sans que la moindre preuve ait été avancée, le voilà aujourd’hui présenté comme un collègue infréquentable pour des raisons qui à ce jour brillent par leur obscurité.

Nous pensions pourtant en avoir fini avec ce qu’il était devenu commun d’appeler chez nous « l’Affaire Hassen Allouache ». Quand Pascal Beaudet a accepté sa requête d’intégrer la Direction Générale de la Mairie en tant que DGA, et indiqué que cela se ferait en décembre 2014 au plus tard, un dénouement heureux semblait en effet se profiler dans la justice pour Hassen, professionnel aguerri dans le domaine de la gestion des collectivités territoriales. Mais voilà que Claude Kroviarski, le DGS de la Mairie d’Aubervilliers, affirme aujourd’hui vouloir s’y opposer de manière très ferme, sans donner la moindre explication !

Je ne sais pas quelle mouche a piqué cet homme, mais il me semble aujourd’hui indispensable que nous le remettions à sa place ! Quelle légitimité a t-il pour poser ainsi ses conditions et refuser un collaborateur avec lequel le Maire en personne veut travailler ? Est-ce lui qui a été élu en tant que tête de liste aux municipales ? A t-il eu quelconque rôle dans notre accession à la tête de la municipalité ? Non, que je sache ! Claude Kroviarski devra donc respecter la primauté du politique, que je vous appelle tous, élus de la majorité, à réaffirmer en exprimant votre soutien à Pascal Beaudet. Ou, s’il ne veut pas s’y faire, prendre la porte.

Voilà donc les deux options qui s’offrent à cet homme, dont je tiens par ailleurs à dire qu’il est urgent pour lui de faire un travail sur soi ! Je pense en effet que Claude Kroviarski, qui se permet de juger Hassen Allouache sans le connaître, et qui croit bien inspiré de se faire l’arbitre des grâces auprès de la Terre entière, ferait mieux de se remettre en cause et de prendre la mesure de son propre rôle ! Je tiens à ce titre à rappeler qu’il est DGS de la Mairie d’Aubervilliers, ce qui veut dire qu’il est le patron de l’administration communale. En tant que tel, il doit, sous l’autorité du Maire, veiller avec ses DGA à la mise en application dans le champ administratif et technique des directives et orientations politiques définies par la majorité municipale. Par conséquent, il occupe peut-être un poste administratif, certes, mais qui impose de lui une connaissance et une maîtrise parfaites du contexte et de l’environnement politique régnant dans la commune, ce qui implique un engagement fort de sa part à se mobiliser à nos côtés pour être toujours plus proche de la ville et de ses habitants. L’impression que me laisse son absence remarquée (comme celle d’ailleurs de la quasi-totalité des DGA) à la réunion du 5 septembre, c’est qu’il n’a pas conscience de l’engagement qui doit être le sien ! Est-il normal que seule Maria Labbé, à qui je tiens à tirer mon coup de chapeau, ait été présente vendredi ? Il s’agit à mon avis d’une question tout à fait légitime que tous devraient se poser ! En attendant, Hassen était bien présent, lui…

Pour moi, il n’y a donc pas à tortiller une seule seconde : tout comme Pascal, je suis plus que favorable à ce qu’Hassen intègre la Direction Générale de la Mairie, non seulement parce qu’il a montré tout au long de la campagne qu’il en avait largement les compétences, mais aussi parce qu’il s’est montré et se montre toujours d’un engagement de tous les instants !

Il est également important de ne jamais omettre qu’à travers le traitement que nous réservons à nos soutiens les plus engagés se matérialise une partie importante de notre image auprès de la population, et de garder en tête ce qui se passera si nous les négligeons ou paraissons ingrats à leur égard : les habitants y réfléchiront à deux fois avant de nous soutenir lors des prochaines échéances électorales ! Ce principe se pose évidemment dans notre manière de nous positionner vis-à-vis d’Hassen Allouache, mais aussi vis-à-vis d’une poignée d’autres personnes qui ont fait plus que mouiller la chemise pendant plusieurs mois ! Je trouve, pour commencer, qu’il serait particulièrement injuste d’oublier Mourad Zorgani, ce jeune conducteur de taxi du 44 rue Danielle Casanova, qui durant la campagne venait me prêter main forte au collage à 3h30 du matin après ses heures de travail, et dont la popularité au sein du quartier Vallès-La Frette nous a permis d’obtenir une avance confortable aux deux tours de l’élection ! Il serait également incompréhensible que des gens comme Nourdine Kamala ou Nordine Fekiri, dont j’ai été témoin des efforts monumentaux qu’ils ont mis en ?uvre pour activer leurs importants réseaux à travers la ville, soient ignorés ! Comment oublier par ailleurs Cédric Deckers et Ali Coulibaly, qui nous ont ouvert dans leurs quartiers des endroits qui sans eux nous seraient probablement restés encore inaccessibles aujourd’hui ? Et enfin, tous ces Albertivillariens qui ont mené un travail militant extrêmement risqué au sein du personnel communal alors qu’ils se trouvaient sous la pression monstrueuse de l’équipe sortante, comme Bakary Traoré, Farid Messani, Yassine Chaoua, Lamia Lagsier ou encore Gharib Kina, a t-on moralement le droit aujourd’hui de leur tourner le dos ? Évidemment non !

Pour résumer, nous nous retrouvons donc aujourd’hui à la croisée des chemins, et il va nous falloir faire au plus vite un choix : assumer le pouvoir et prendre des mesures pour placer notre action municipale dans la lignée de notre campagne victorieuse, ou le laisser uniquement à des technocrates qui appliqueront des choix purement gestionnaires et totalement déconnectés des besoins des habitants. Élus de la majorité, la balle est dans notre camp !

Fethi CHOUDER
Président du Groupe des élus pégistes (Parti de Gauche)
Adjoint au Maire en charge des Relations Internationales, des Coopérations décentralisées et de la Modernisation des Services publics

 

 

 

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Commentaires
R
Monsieur Chouder revendique clairement que l'engagement militant de certains de ses amis était explicitement conditionné par l'octroi d'embauches municipales : ils donnent les noms de ces personnes, et mets en demeure le Maire de s'exécuter dans l'accomplissement des "promesses". On est clairement plus dans la République. Ce texte est hallucinant !
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C
Ah je comprends le militantisme de Monsieur Allouache doit être récompensé par Monsieur le Maire . Quelle leçon politique et citoyenne , la victoire de Monsieur Beaudet aurait un coût selon Monsieur Chouder et toujours selon lui les contribuables devront supporter son salaire. J'avais cru qu'un poste de chargé de mission lui était réservé et créé mais il semble que la direction administrative de la ville soit plus en adéquation avec ses nombreuses compétences (décision de tribunal administratif ,incidents locatifs à Bagnolet ...)<br /> <br /> Par ailleurs Monsieur Chouder est il le nouveau Saint Just albertivillarien mettant la direction administrative de la ville aux gémonies. C'est grave , la liberté de penser, la démocratie peuvent être inquiètes. Je tiens à dire que je ne connais absolument aucun agent de la direction générale d'Aubervilliers. Je leur conseille de se protéger et de demander la protection fonctionnelle au regard de la violence de la charge venant de l'éxécutif de cette ville
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E
merci de cette synthèse claire et précise sur "l'affaire"<br /> <br /> <br /> <br /> Pour en avoir discuté avec Fethi Chouder avant les élections, Mr Allouache est victime d'une cabale des juges... rien de moins<br /> <br /> <br /> <br /> ps : manque juste un petit rétrolien vers notre site ;-)
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