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5 octobre 2014

Aubermensuel

C’est de l’humour ?

Bravo au rédacteur en chef  d’Aubermensuel !

Mettre sur la couverture du journal un citoyen qui n’a pas pu aller au bout de son propos alors que dans l’article, il est écrit que tous ont pu s’exprimer dans un cadre serein. Citons : échange sans détours…ce qu’on souhaite c’est le dialogue…le micro amplifiant le retour et la parole des citoyens…la parole à peine modérée..

Bravo au journaliste qui a fait feu de tout bois pour trouver ces expressions visant toutes à donner au débat une vision édulcorée.

Alors, un loupé pour la photo.

Et ce n’est pas tout. Dans l’article, nous apprenons qu’il y avait environ quatre cent personnes présentes à ce rassemblement. Le journaliste qui signe l’article ne semble pas avoir le sens du dénombrement. En effet, dès le lendemain, on pouvait lire sur le site du PCF: « 220, c’est le nombre de participants à la soirée du 5 septembre ayant ainsi répondu à l’invitation de Pascal Beaudet et de son équipe municipale. ». Ce qui, aux dires de nombre de participants, semblait même un peu exagéré. D’aucuns disaient environ 150. Mais on ne peut accuser ce parti d’avoir minimisé volontairement le nombre de participants. D’autant plus que la salle était à 80% composée de militants ou sympathisants communistes.

Autre contrevérité : « De fait, le journaliste modérateur de la soirée insistera à peine sur l’orientation du débat qu’il souhaitait impulser en entame. »

Désolé, monsieur le journaliste d’Aubermensuel, soit vous dormiez, soit vous pratiquer l’écriture de bois. ( Version écrite de la langue de bois ). Ce journaliste modérateur a rappelé avant chaque intervention la question qui semblait seule l’intéresser : « Pourquoi y a-t-il eu un changement politique en mars dernier ?». Ce dont se fichaient royalement les participants car à part les élus qui se sont exprimés, personne n’a répondu à cette question. Si on appelle cela «  insister à peine ». On peut difficilement imaginer ce qui se serait passé s’il avait beaucoup insister…

Autre paragraphe qui pose problème. Cette fois le journaliste a retranscris fidèlement l’intervention de Boualem Benkhelouf : « On n’a même pas eu le temps de s’installer que nous avons eu à gérer l’incendie de la rue des postes. Nous avons tous été mobilisés pendant plusieurs semaines. »

Nous avions déjà relevé ce point. Mais quel aveu d’impuissance ! Comment, il a fallu que le maire, ses 18 adjoints, ses 5 conseillers délégués, ses 12 conseillers,  tous les services de la ville soient mobilisés pendant plusieurs semaines sur ce sujet.  Cela parait très inquiétant pour la suite de la gestion de la ville.

Reconnaissons au journaliste le fait d’avoir toutefois retranscrit objectivement les réclamations qui se sont fait jour ce soir-là.

Il est à peu près certain que le maire entendra les mêmes doléances et demandes lors de ses visites de quartier. Rendez-vous donc le 5 décembre pour une nouvelle réunion dans laquelle il nous demandera peut-être ce qu’il convient de faire suite à ses visites de quartier…

 

(A suivre…)

 

 

*terme employé par Le Parisien

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