Un conseil pour la suite...

Aucun problème pour voter l’augmentation des concessions du cimetière de 2%. Les morts ne se plaindront pas.

Acceptation, bien évidemment des subventions de l’Agence Régionale de Santé pour ce qui concerne les personnes âgées et les personnes en situation de handicap (Il semblerait que ce soit mieux de le dire ainsi, le terme handicapé étant considéré comme réducteur. Cette précision étant apportée par monsieur Bidal).

Benoît Logre profita de la délibération sur la télésurveillance, dont le budget est d’ailleurs en baisse sensible par rapport à l’an dernier, pour demander où en était l’installation de la vidéo-protection aux quatre chemins. Cette fois, le maire connaissait la réponse : entre quinze jours et un mois.

Pour le chauffage, ce sera 10,58% d’augmentation pour la société de maintenance DELKIA  pour prendre en compte les deux nouveaux équipements que sont le groupe scolaire Taos Amrouche-Charlotte Delbo et le Conservatoire. On peut s’étonner que ces deux équipements représentent à eux seuls plus de 10% d’augmentation sachant qu’ils ne sont pas 10% des bâtiments de la ville concernés par le chauffage. D’autant plus que les systèmes de chauffage sont neufs, l’isolation poussée et ne devraient pas demander de grosses interventions avant un bon moment. Cette question ne fut malheureusement pas posée par les conseillers. Espérons qu’avec cette augmentation, les écoles et quelques bâtiments publics ne connaitront pas les déboires répétés de l’hiver dernier. Le contrat étant construit de telle sorte que l’entreprise prestataire a tout intérêt à diminuer les consommations.

Vint ensuite la délibération sur le projet de marché public pour le nouveau groupe scolaire situé dans le quartier du Marcreux.  Plusieurs questions portèrent sur l’avenant de 500 000 €. Les deux tiers de cette augmentation étant due à la présence de la dalle recouvrant le bassin d’orage construit par le Conseil Général. Evelyne Yonnet et Jacques Salvator  s’étonnèrent que ceci n’ait pas été pris en compte puisque la présence de cette dalle étant connue dès le début de la réflexion sur ce terrain. Le maire promit des réponses pour le prochain conseil.

Claire Vigeant demanda des garanties sur le calendrier, celui –ci semblant très contraint. Le maire répondit qu’il visiterait le chantier tous les trois mois pour s’assurer que le chantier se déroulait correctement.

Prescilla Alves proposa qu’on affiche sur les palissades du chantier des vues du projet afin que les habitants du quartier puissent se rendre compte de ce qui allait être construit.

Fethi Chouder, quant à lui, ne perdant pas de temps, proposa qu’on donne à ses écoles des noms de personnes de renommée internationale. Le maire l’assura que les choix avaient toujours été faits en conseil municipal et Jacques Salvator lui précisa que cela avait été le cas pour Wangari Maathai et Taos Amrouche, ce dernier nom ayant été une proposition du personnel des écoles maternelles.

La délibération suivante sur le fond de développement urbain : un million d’euros donnés par l’état appela de nombreuses interventions. En effet, la proposition d’installation d’un centre social rue Casanova provoqua l’opposition de Benoît Logre et d’Evelyne Yonnet, tous deux attachés au projet de ludothèque prévu en ce lieu.

Le maire expliqua que le centre social Bertie Albrecht était à l’étroit au centre commercial Hémet et qu’on pourrait expérimenter une ludothèque mobile. Evelyne Yonnet rappela qu’à Saint-Denis, il existait 8 ludothèques et aucune sur notre territoire et que l’idée d’une ludothèque mobile avait été essayée sans succès.

 Laurence Grare fit remarquer qu’il fallait aussi penser à la situation du centre de loisirs élémentaire de Robespierre qui se trouve très à l’étroit et qui plus est en sous-sol.

Jacques Salvator précisa que pour le projet d’école des marches du fort, il fallait flécher la subvention car le projet n’était pas encore en cours de réalisation.

La délibération sur une subvention pour le service des archives permettant de traiter le sujet de la grande guerre appela une remarque de Prescilla Alves suggérant qu’un travail particulier soit fait avec les scolaires et avec les personnes âgées. Elle fut coupée par le maire qui ne souhaitait pas allonger le débat mais parvint tout de même à aller jusqu’au bout de son propos. Sofienne Karoumi lui proposa un travail en commun sur cette question.

Jacques Salvator ajouta qu’Aubervilliers ayant tenu une place importante dans l’accueil des blessés durant cette guerre, il serait intéressant de travailler cette piste.

Le compte rendu de ce conseil étant assez long, ce sera donc…

(A suivre...)