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26 février 2015

DOB : les interventions de Damien Bidal, Fethi Chouder et Jacques Salvator

Le DEBAT D'ORIENTATION BUDGETAIRE, les interventions de Damien Bidal, Fethi Chouder et Jacques Salvator

 

Le premier à prendre la parole fut Damien Bidal de l’UMP-MODEM. Beaucoup d’interrogations qui recoupent un peu notre précédente analyse du document.

  • Sur les recettes, on parle de 6 Millions d’€ en 2018, mais rien de précis pour 2015 ?
  • Sur le rétablissement de l’épargne brute, il faut voir sur plusieurs années et non seulement sur 2015.
  • Pour les recettes, il est dit qu’il faut demander à l’Etat mais qui n’en a pas.
  • Rien de précis sur les maires-bâtisseurs.
  • Rationaliser les modes de fonctionnement : c’est très flou, il n’y a pas d’exemple.
  • Sur le personnel, pas de chiffres, où va-t-on faire les économies ?
  • Sur les associations, va-t-on appliquer la même baisse à tous ou cibler les associations une par une.
  • Pourquoi vote-t-on déjà des avances sur 2015 alors que le budget n’est pas encore voté.

Le suivant fut Fethi Chouder en réponse directe.

Ce fut ensuite une intervention très politique de Fethi Chouder qui prit acte de la proposition du maire de ne pas augmenter les impôts. Le contraire aurait été étonnant ! Puis qui se livra à une attaque en règle de la politique du gouvernement. Pour répondre à Damien Bidal qui assurait qu’il n’y avait plus d’argent, il déclara que de l’argent, il y en avait par exemple pour le CICE (Crédit Impôts Compétition Entreprise), et que ce discours ne sert qu’à résigner les gens. (sic).  Ceci attira des remarques virulentes de la part de Jacques Salvator, d’où s’en suivit un  dialogue de sourds, inaudible, les deux personnages parlant ensemble.  « C’est inacceptable  et idiot » dit Jacques Salvator tandis que Fethi Chouder martela «  Les chiffres le montrent, les faits le montrent ». Le maire intervint pour rétablir le calme et donna la parole à Jacques Salvator.

Celui-ci rappela le contexte national de la crise auquel aucune collectivité ne pouvait prétendre échapper. Dénonça le discours précédent comme étant l’apanage de l’extrême droite. Puis il souscrit aux difficultés rencontrées, rappela que la capacité de désendettement de la ville en 2008 était à plus de cent ans et assura qu’il était trop ambitieux de vouloir ramener rapidement cette capacité à quinze ans mais qu’il fallait avoir cet objectif en tête et l’étaler dans le temps.

Il redit qu’en 2015, les dotations de l’état et de péréquation dégageaient un plus de 350 000 € par rapport à celles de 2014.  Sans vouloir minimiser les difficultés à construire le budget 2015.

  Par rapport à ces dotations de péréquation  dont certaines devraient disparaître dans les années à venir, il proposa d’intervenir auprès de l’état pour pérenniser ces dotations, seul moyen d’équilibre pour les années à venir,  rappelant que cela était possible comme cela l’avait été pour le fonds réservé aux rythmes scolaires qui est maintenant acquis. Il se positionna déjà comme solidaire de cette démarche si elle était retenue par la majorité actuelle.

 Il rappela aussi qu’il avait été difficile de préparer le budget 2014 mais que finalement celui-ci s’était déroulé correctement. (Nous verrons cela au compte administratif.)

Autre proposition : demander à l’état de prendre en compte financièrement la scolarisation des élèves hébergés, c’est-à-dire vivant des familles hébergées par d’autres familles. Ils sont évalués à environ 800, ce qui peut remplacer pour la municipalité une charge importante de fonctionnement et d’investissement. Ceci sans vouloir stigmatiser qui que ce soit mais au contraire s’honorer d’accueillir ces enfants dans les écoles de la commune.

Dernière proposition : Reprendre la demande auprès de Plaine Commune de non-diminution de la dotation de solidarité communautaire qui avait été obtenue par Jack Ralite à la création de la communauté d’agglomération. Une perte de 800 000 €. Sachant que lors de l’ancien mandat, une plainte avait été déposée au tribunal administratif sur cette question. Plainte aussitôt retirée après l’élection de Pascal Beaudet. Dans le même ordre, vu l’importance des nouvelles entreprises sur Aubervilliers, il demanda d’être plus exigeant auprès de Plaine Commune pour trouver un nouvel équilibre.

Pour conclure, Jacques Salvator souhaita, lui aussi, qu’il n’y ait aucune augmentation d’impôts dans les années 2015-16-17 en attendant les nouvelles rentrées dues à l’arrivée des nouveaux habitants, du Fashion Center et du siège de Véolia. Puis avertit du danger qu’il y avait dans le message que l’on pouvait envoyer à la population.

 

 

 

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