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4 mars 2015

Dernières interventions: Evelyne Yonnet, Fethi Chouder, Jean-Yves Vannier et Anthony Daguet

D.O.B : Interventions : suite et fin

Après un rappel du maire à faire plus court ce fut le tour de Ling Lenzi :

Elle fit savoir qu’elle était très contente qu’il n’y ait pas d’augmentation d’impôts demandée par le maire. Mais elle souhaitait apporter du concret dans le débat qui d’après elle en manquait.

Les trois axes pour les économies lui semblèrent un peu faibles. Sur les dépenses de personnel, comment les diminuer. A-t-on fait une analyse des 25 % annoncés pour en expliquer les raisons et voir ce qu’il était possible de diminuer. Autre interrogation, si les impôts n’augmentent pas, comment augmenter les recettes ? L’une des pistes pourrait être l’implantation d’entreprises avec des mesures fiscales intéressantes, un meilleur accompagnement des entreprises et une meilleure sécurité. Réfléchir à une embauche de policiers municipaux qui pourrait donner des résultats à plus long terme sur la sécurité.

Pour réduire les dépenses, renégocier les emprunts en particulier celui adossé à la parité euro/franc suisse qui nous coûte plus de 1 million d’euros par an. Faire un choix sur les équipements à construire ou à gérer. Par exemple voir s’il est possible de privatiser l’embarcadère. Faire un bilan du travail des médiateurs de jour et de nuit pour savoir s’il est utile de les garder. Réfléchir à ce que l’on va faire des emplois d’avenir, regarder de près les budgets des associations et gérer les subventions avec un peu plus de rigueur.

Le maire redonna ensuite la parole à Fethi Chouder qui pourtant s’était déjà exprimé. Nous eûmes droit à un discours très anticapitaliste,  encore plus antisocialiste, rappelant à Jacques Salvator que la lutte des classes existait toujours, qu’il souffrait d’amnésie gouvernementale et qu’il fallait prendre exemple sur la lutte du conseil général quand il réclamait à l’état les sommes dues pour le RSA. Un vrai meeting du parti de gauche qui n’avait pas vraiment sa place dans un débat d’orientation budgétaire. Il déclara aussi soutenir entièrement la maire dans son combat pour les «  plumés de l’austérité ».

Ce fut ensuite  une courte intervention d’Evelyne Yonnet qui fut plus une réponse à certaines problématiques soulevées.

Celle-ci rappela qu’elle défendait le développement de la ville. En ce qui concerne l’augmentation de la masse salariale : elle expliqua celle-ci par la mise à niveau des régimes indemnitaires du personnel pour rattraper le retard  avec le régime mis en place par Plaine Commune, les embauches pour les nouveaux équipements : écoles, CRR, embarcadère. Sur la démolition de l’école Doisneau, elle rappela que cette décision datait du plan ANRU et avait été signée en 2007 avant la mandature de Jacques Salvator.

Elle nota aussi qu’une commission de recrutement avait été mise en place sous la précédente mandature ouverte aux élus de l’opposition. Ceux-ci ne s’étant jamais présentés.

Sur la densification, elle expliqua qu’il y avait 1500 naissances par an et un peu moins de 1 000 décès, ce qui produisait une augmentation de la population d’environ 500 personnes par an et que donc les nouveaux habitants intervenaient dans une moindre mesure.

Pour finir, ce fut le tour de Jean-Yves Vannier :

Il aborda le chiffre de construction de logements avancé par le maire, c’est-à-dire 4 572 . Tout d’abord, il se dit fier du développement initié par Jacques Salvator car de nombreux albertivillariens souhaitaient ne pas quitter la ville mais devenir propriétaires de leur logement. Il nous in forma que la ville était deux fois moins dense qu’à Paris. Il fit un rappel des 1 803 logements construits ou en cours de 2010 à 2014. Pour les 2 769 restants  il rappela que leur construction dépendait du choix de la municipalité car un permis de construire, même délivré ne reste valable que dans deux ans. Il mit le doigt sur la contradiction qu’il y avait à modifier la hauteur des immeubles et à permettre aux promoteurs une plus grande hauteur. Il souhaita que les projets d’éco-quartier du Fort d’Aubervilliers et du Marcreux soient conservés.

Anthony Daguet reconnut que le budget allait être voté tardivement et qu’il avait l’ambition de faire mieux. Toutefois, le retard était dû à la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement qui entraînait des difficultés de bouclage. (Sauf que le montant de dotations était connu depuis le mois de juin dernier)

Sur les dotations de péréquation : effectivement elles étaient en hausse mais étaient une spécificité qui ne devait pas rentrer en ligne de compte. (C’est pourtant ce qu’elles vont faire : entrer dans une ligne du compte pour les recettes du budget)

Il rappela la nécessité de faire de la politique avec les habitants, de continuer à investir mais en tenant compte de l’impératif qu’il y avait de ramener la capacité de désendettement de la ville à 15 ans.

Une (future) bonne nouvelle : l’emprunt toxique sur la parité Franc Suisse/ Euro est en cours de renégociation.

Sur l’embarcadère, il semblerait que cet équipement avait été ciblé comme une future salle des fêtes. Dans nos relations avec Plaine Commune, la municipalité préfère la coopération à l’affrontement. De  nombreux investissements devraient être ciblés sur Aubervilliers.  (Sans que l’on sache lesquels.)

L’augmentation de la masse salariale est à regarder et Aubervilliers se doit d’être un rempart contre l’austérité.

Après ces longues interventions, pour la suite des délibérations du conseil, ce sera…

 

(A suivre...)

 

 

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