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10 mars 2015

Motivation, disponibilité et cumul

Regardons de plus près les différents tickets sous l’éclairage du cumul des mandats, de la motivation  et de la disponibilité des uns et des autres.

Prenons les candidats dans l’ordre de la préfecture pour ne pas donner l’impression de favoriser plus l’un que l’autre.

Ticket N°1 : Ali Chérif et Sadia Djerroud présentés sans étiquette politique mais plutôt connus comme étant de gauche. Ali Chérif est directeur du laboratoire d’Informatique avancée (les robots) à Paris 8 St-Denis. Sadia Djerroud a été membre de l’observatoire des engagements mis en place par Jacques Salvator et a été une des fondatrices du syndicat CFDT du personnel de la municipalité.

Ces deux personnes n’ont jamais eu de mandat et ne risquent pas de cumuler si ce n’est avec leurs obligations professionnelles. A propos, c’est pour quand le statut de l’élu ?

Ticket N°2 : Alain Guyomard et Céline Lecat sous la bannière du Front National : mêmes remarques que ci-dessus mais aucun ancrage local.  Pas d’informations sur leurs professions.

Ticket N°3 : Karine Franclet et Kamel Hamza présentés par un rassemblement local de l’UMP-MODEM-UDI.

Kamel Hamza est déjà élu à La Courneuve comme conseiller municipal d’opposition et également directeur de cabinet du maire de Sens. Sans parler à proprement parler de cumul, être élu à La Courneuve et conseiller départemental d’Aubervilliers n’est pas vraiment incompatible. Reste que directeur de cabinet  de Sens dans l’Yonne, une ville moyenne, pas loin de 30 000 habitants, est un travail à temps plein et ne laissera que peu de temps disponible pour le conseil départemental. Karine Franclet n’a pas d’autre mandat électif mais est proviseur adjointe d’un grand lycée professionnel. Un métier qui laisse peu de temps disponible.

Ticket N°4 : Evelyne Yonnet et Tahar Raaf présentés par un rassemblement PS-Europe Ecologie Les Verts- Parti Radical de Gauche et le Mouvement de la Gauche Citoyenne.

Evelyne Yonnet, retraitée, actuellement conseillère municipale d’opposition et depuis le décès de Claude Dilain sénatrice pour trois ans. Celle-ci n’était pas concernée par un éventuel cumul avant son accession à la haute assemblée. Ce n’est donc pas un choix de sa part. Il lui faudrait pour cela être élue après les deux tours des prochaines élections. Quel sera son choix si ce cas de figure se présente ? La question lui a été posée sur son site de campagne. En voici la réponse : Q : Comment concilier aujourd’hui votre candidature et le fait de devenir sénatrice ?

EY : Je suis candidate pour siéger au Conseil départemental dont je connais par expérience le fonctionnement et les compétences. Je me bats avec Tahar RAAF d’Europe Écologie Les Verts, avec les socialistes Ketly ALEXIS et Alexandre TORTEL, pour convaincre une majorité d’Albertivillariens de la pertinence de nos propositions pour les 6 années prochaines. Élue, je le serai pleinement pour Aubervilliers et la Seine Saint-Denis. Des circonstances tragiques m’ouvrent la possibilité aujourd’hui de siéger pour 2 ans ½ au Sénat. Cela me permettra de renforcer mon engagement pour la ville et les Albertivillariens, l’efficacité de mes interventions et de promouvoir notre territoire et ses habitants. La véritable ambition commune à tous les socialistes reste la reconquête de la ville en 2020.

Donc un cumul assumé pendant deux ans et demi. Sachant que l’application de la loi prévue à partir du 31 mars 2017 interdit le cumul d’un sénateur ou d’une sénatrice avec un mandat exécutif de direction ou de codirection d’une collectivité territoriale et donc n’interdira pas ce cas précis. A moins de vouloir être président(e) ou vice-président(e) du conseil départemental.

Pour Tahar Raaf, jeune entrepreneur, aucun autre mandat.

Ticket N° 5 : Pascal Beaudet et Meriem Derkaoui présentés par le PCF. Pour Pascal Beaudet  deux mandats exécutifs : maire et vice-président de Plaine Commune et même situation pour Meriem Derkaoui : première adjointe et 14 ème vice-présidente de Plaine Commune. Largement de quoi s’occuper à plein temps. Pascal Beaudet n’a d’ailleurs pas participé à une seule séance du conseil général depuis son élection de maire, ni fait une seule réunion publique pour rendre compte de son action comme conseiller général depuis son élection à ce poste.

D’autres critères peuvent être aussi déterminants : Nous aurions pu présenter ces cinq binômes et  leurs remplaçants sous un autre angle: l’âge des candidats, la diversité d’origine et/ou de culture, le nombre d’organisations soutenant les candidats, l’expérience, l’ancrage local, etc.

A chacun de se faire une opinion sur les critères qu’il juge prioritaire par rapport à son choix de vote et de définir le profil du candidat idéal et de la candidate idéale.

 L’essentiel reste de se déplacer pour voter les 22 et 29 mars.

Pour connaître le choix définitif des électrices et électeurs, ce sera donc…

 

(A suivre...)

 

 

 

 

 

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Commentaires
A
Pourquoi ne precisez-vous pas que le binôme numéro 1 était jusque dernièrement membre de l'Udi cf facebook Karine francklet photo où la candidate distribue les tracts de l'udi ?
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