Retour sur les tribunes de l'opposition d'avril

Retour sur les tribunes de l’opposition municipale

Pour le groupe socialiste, c’est Evelyne Yonnet qui rendit hommage au maire de Clichy, Claude Dilain décédé le 3 mars dernier. Un ami qui en partant lui laissa sa place au sénat comme un clin d’œil au destin. Un maire très apprécié de ses concitoyens, qui sut faire avancer sa ville et partagea nombre de ses combats. Souhaitons qu’au Sénat, Evelyne Yonnet saura faire avancer les causes qu’elle a toujours défendues comme élue d’Aubervilliers : la lutte contre l’habitat insalubre et les marchands de sommeil, les questions de santé publique. Nous nous associons à elle pour présenter toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.  

Hakim Rachedi et Abderahim Hafidi signet la tribune suivante.

Des mots durs pour le maire actuel : gestion fantôme, adjoints absents, peu de cohésion entre eux, maire peu présent. Un appel à une construction collective en s’appuyant sur le capital culturel, associatif, jeune. Défendre le vivre ensemble et la tolérance. Cet appel sera-t-il entendu. Il nous est permis d’en douter amis après tout, il est aussi permis d’espérer. 

Pour Claire Vigeant, le titre de la tribune  «  Des fleurs à Aubervilliers « ne nous informe pas sur le contenu. Une tribune entièrement consacrée  aux problèmes récurrents de la saleté de la ville avec quelques propositions qu’il conviendrait de prendre en compte : communication, mobilisation de tous en s’appuyant sur une charte, sanctionner de façon plus exemplaire les dépôts sauvages, la mécanique sauvage, impliquer les enfants dans le fleurissement. Là aussi, souhaitons qu’elle soit entendue. D’après les propos entendus çà et là, une unanimité se dégage : «  La ville n’a jamais été aussi sale » avec un record après les semaines qui ont suivi les dernières élections.  

La dernière tribune est celle de Nadia Lenoury.

Celle-ci remercie les électeurs sans connaitre le résultat des élections. Elle exprime la joie qu’elle a eu à aller à la rencontre des citoyens. Un message d’espoir en cas de victoire. Hélas, puisque la droite n’a pas gagné le département,  ce sera donc comme elle le dit : la continuité de la catastrophe et le maintien dans l’immobilisme. Nous connaissons tous sa capacité à nuancer ses propos et sa bonne connaissance de la politique locale. Prenons ce billet pour ce qu’il est : une projection pour les prochaines municipales. Mais il y a encore six ans et d’ici là, il va falloir faire preuve de davantage d’analyse et de sens des responsabilités et s’éloigner des constats vagues et imprécis auxquels elle nous a habitué.