Passer du rose au morose !
Passer du rose au morose !
Cela bouge à la mairie. Mais dans quel sens ?
L’arrivée d’un nouveau Directeur Générale des Services, qui parait-il vient de l’Eure, va combler le vide laissé par le départ de M. Kroviarski. Celui-ci, rappelons-le, avait mis dans la balance, d’un côté son poste et de l’autre, la nomination de M. Allouache comme Directeur Général Adjoint. Mais on ne gagne pas à tous les coups.
Donc souhaitons bon courage à ce monsieur. D’autant que, d’après nos informations, de nombreux départs ont lieu dans les directions générales adjointes. Prenons le secteur de la démocratie participative et de la vie des quartiers, la plupart des chargés de mission sont partis ou sur le départ. Il ne s’agit plus de souffrance au travail mais du contraire du burn out que l’on appelle le bore out – en français l’ennui au travail ! On croit rêver. La colère gronde aussi dans la police municipale et dans le personnel accompagnant les points école, ces derniers ayant vu leur salaire, déjà légers, fondre comme neige au soleil.
Les contacts avec des personnels de plusieurs autres services vont dans le même sens et nous renvoient le même ressenti. Avant c’était rose, maintenant c’est morose !
Nous pourrions évoquer ce changement de service forcé pour le directeur du service des sports. Il eut pourtant été plus sain de changer l’élu, qui lui, avait des choses à se reprocher : le non-lieu du tribunal ayant montré que sa plainte n’avait aucun fondement et la vidéo qui circule nous informant de sa haute moralité. Mais pour cela, il faudrait du courage politique qui semble manquer.
Que dire de ces assises du personnel pour lesquelles il a fallu ramer pour que les personnels acceptent de se déplacer alors qu’elles avaient lieu sur le temps de travail. Les chefs de service ont alors bien compris ce que signifiaient d’avoir les pressions des élus. Nous attendons avec impatience les comptes rendus de ces assises qui n’apparaissent que comme une opération de communication politique de plus mais sans réel contenu. Rappelons qu’elles auraient coûté 135 000 €. Il faut dire que quand on annonce, lors du vote du budget que les absences dues aux congés ne seront pas remplacées ainsi que les personnes partant en retraite, cela ne donne pas envie aux personnels d’aller servir de caution à cette politique de rigueur.
Pour la suite, ce sera donc…
((A suivre...)