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9 juin 2015

Conseil de Mai, mais...

Vingt-six questions seulement pour ce conseil du mois de mai, agrémenté il est vrai de trois vœux déjà évoqués ici.

Première question sur la poursuite d’un plan d’aide, décidé en 2010, à la copropriété dégradée de la rue Sadi Carnot. C’est reparti pour deux ans, les cinq premières années n’ayant pas réussi à régler tous les problèmes malgré des résultats jugés très positifs. Un exemple qui pourra se dupliquer, ce ne sont pas les copros dégradées qui manquent à l’image de celle des Joyeux rue Lopez et Jules Martin.

La question suivante portait sur l’adoption du règlement scolaire.  Evelyne Yonnet intervint sur cette question. Certains se rappelleront que les parents d’élèves de la FCPE avaient attaqué la ville pour discrimination puisque le précédent règlement établissait des priorités au cas où les places seraient insuffisantes. La ville avait alors perdu au tribunal administratif et fit appel. Le changement de municipalité vit la FCPE retirer immédiatement sa plainte. Et que croyez-vous qu’il arriva : le règlement proposé ce jour comporte les mêmes dispositions. Le maire répondit à Mme Yonnet que l’accueil de tous était un objectif mais irréalisable dans l’immédiat. Pas sûr que cela suffise en cas de nouvelle plainte !  Que compte faire la FCPE locale, qui se dit indépendante  du politique ?

Autre question scolaire concernant cette fois les secteurs scolaires. Beaucoup de changements. Une centaine en maternelle et un peu plus en élémentaire.  Suite à une question, Meriem Derkaoui répondit que les changements d’école toucheraient uniquement les nouveaux élèves. Même pour la nouvelle petite école du Landy, les élèves de CM1 et CM2 actuellement dans les écoles du centre-ville auraient le choix. Evelyne Yonnet demanda où on en était pour les repas sans viande, promesse très forte durant la campagne. EN l’absence d’Eric Plee, président du Siresco, mais conseiller toujours absent, Meriem Derkaoui lui répondit qu’au Siresco, une commission avait été mise en place et travaillait sans plus de précisions.  

La délibération suivante portait sur l’admission en non-valeur, plus de 31 000 €, de la démolition et la pose d’un grillage d’une propriété au 14 rue Jarry. Pour ceux qui ont ce lieu, la somme parait vraiment exagérée par rapport à la superficie du terrain et le travail qu’il y avait à accomplir pour démolir cette minuscule maison.

La question 106 apporta quelques questions car son intitulé ne correspond pas à son contenu. S’agissait-il de subventionner la caisse des écoles, qui gère les bâtiments  de loisirs de la ville, pour rembourser l’emprunt ou  pour investir en équipement dans le centre de loisirs d’Asnières sur Oise. Il s’avéra qu’il s’agissait des deux. Un peu plus de clarté dans la rédaction des questions éviterait ce genre d’interrogations.

La question 107 représente un modèle d’hypocrisie. S’agissant des indemnités pour frais de représentation du maire son auteur n’avait pas résisté au plaisir de mettre en regard les indemnités perçues par Jacques Salvator de 2010 à 1013 : 5 000 € - 3 500 € - 3 000 € - 3000€  et celle proposée au vote du Conseil Municipal de 1 000 € pour Pascal Beaudet pour 2015. Cela est bien sûr vrai mais comme le fit remarquer Jacques Salvator il aurait fallu y ajouter les années 2008 et 2009 pendant lesquelles il ne perçut aucune indemnité. Il aurait pu rajouter qu’il aurait fallu mettre aussi en regard les indemnités perçues par ces deux édiles. Rappelons-nous, l’augmentation de 60 % de l’indemnité de maire pour Pascal Beaudet par rapport à celle perçue par Jacques Salvator.

Encore une proposition d’indemnité dans la délibération suivante mais pour le trésorier pour ses conseils à la municipalité. 11 279 € pour l’année. Cela semble toujours étonnant d’indemniser un fonctionnaire d’Etat qui touche déjà un traitement conséquent pour son travail. Une résurgence de l’ancien régime ? Cela fut toutefois voté à l’unanimité.

La délibération 109 ne fut pas votée à l’unanimité. En effet l’opposition de gauche s’abstint sur cette question. En effet, d’après Jean-Yves Vannier, qui intervint sur ce sujet, l’avenant d’environ 100 000 €, concernant les travaux de la réhabilitation de la cheminée de l’ancienne manufacture des Allumettes, monument classé, devait être pris en charge par l’entreprise ayant obtenu le  marché et non par la municipalité, celle-ci ayant eu toute liberté de sonder le terrain pour établir sa réponse au marché.  L’opposition de gauche en profita aussi pour renouveler ses regrets pour l’abandon du projet de Michel Gondry qui devait se faire dans ce lieu.

Ce fut ensuite une délibération sur les assurances de la ville. Il semblerait que le marché n’ait pas été préparé dans les temps. Il a donc fallu maintenant proroger le marché actuel pour un période de six mois, du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015. Les compagnies d’assurance en profitèrent pour augmenter déraisonnablement leurs  tarifs : environ 600 000 € sur un total de 6 millions. Ou comment faire des économies ?

 Damien Bidal fit remarquer l’énormité de ces hausses de pourcentages d’augmentation allant de 12,81 % à 20,68 % selon les lots.

 Kilani Kamala demanda s’il était possible pour les prochains marchés de ne pas souscrire pour quatre ans comme ce fut le cas pour de renouveler plus fréquemment pour faire jouer la concurrence. Jean-François Monino lui répondit qu’il était souvent plus rentable de faire le marché sur un temps plus long.

Omar Aït-Bouali s’étonna que l’on soit obligé de proroger le marché et demanda pourquoi ce marché n’avait pas été reconduit en temps et en heure.

La réponse d’Anthony Daguet disant qu’il y avait plus de personnels et plus de bâtiments, semble faible pour une période de seulement six mois et ne donne aucune explication sur le retard pris pour faire le marché.

Il est, de plus, curieux de présenter en mai 2015 cette délibération qui concerne des décisions prises pour la période du 1er janvier au 30 juin 2015. Que se passerait- il si celle-ci n’était pas votée ?

  De plus, il faut donc proroger encore de trois mois jusqu’en septembre 2015 mais cette fois, on ne sait pas s’il y a des augmentations ou pas.

En toute logique la délibération suivante présenta le nouveau marché divisé en cinq lots pour 4 ans et 3 mois. Espérons que les conseils du cabinet Protectas permettront de réellement faire des économies. On aimerait savoir aussi combien coûte ce cabinet.

Pour la suite du conseil, ce sera…

(A suivre...)

 

 

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