Les bons comptes....

Les bons comptes font les bons amis…

Présentation par Anthony Daguet du compte administratif.

Tout d’abord, un paragraphe intéressant qui va à l’encontre de ce qui est dit, écrit et répété à longueur d’année par les élus de la majorité. «  Ce sont les nouveaux habitants dûs à trop de constructions  qui obligent à construire tous les nouveaux équipements.

Eh bien, jugez-en vous-mêmes. Dans le texte de la délibération : « En effet, la population de la ville continue de croitre à un rythme de 2,8% par an en moyenne après 2006, pour atteindre 77 725 habitants en 2015. Cette croissance est due principalement à la forte natalité observée (1550 naissances par an en moyenne). La ville gagne ainsi 418 habitants par an. Compte tenu du rythme des livraisons de logements depuis deux ans, cette progression sera certainement supérieure à partir de 2015.

Certainement basé sur le travail de l’observatoire, cette réalité oblige à revoir le discours dominant.

Voyons maintenant les chiffres :

Recul de l’épargne brute, c’est-à-dire ce qui reste quand on a payé toutes les dépenses de fonctionnement. Passant de 6,5 M€ en 2013 à 3.6 M€  en 2014. (Les socialistes ont rappelé qu’en 2008, cette épargne brute était en dessous de 0.5 M€ )

Les recettes de fonctionnement  ont augmenté : de 116,4 M€ à 119,4 M€ soit exactement trois millions d’euros de plus pour 2014.

Comme nous l’avons vu dans la préparation du budget 2015, pour 2014 il y a eu baisse de certaines dotations et hausse pour d’autres : moins 0,4 M€ pour la Dotation Globale de Fonctionnement mais plus 638 000 € pour la DSU, 62  000 € pour la DGD, 400 000 € pour le FSIDF et 200 000 € pour le FPIC soit un total en plus de 1,3 M€.

Un solde, donc de 900 000 € en plus pour les dotations.

Côté dépenses, le poste du personnel a vu une augmentation importante : + 4.3 M€ soit  +6% due aux rythmes scolaires incluant les emplois d’avenir et la revalorisation nationale des personnels de catégorie C. Ce dont on ne peut que se féliciter.

Côté investissement, un net recul passant de 35,7 M€ en 2013 à 15,7 M€ en 2014.

Les recettes de la taxe locale d’urbanisme font un bond par rapport aux prévisions passant de 4.2 M€ à 12.1 M€ soit 7.9 M€ supplémentaires. Ceci dû, bien entendu, aux nouvelles constructions de logements tant décriées.

Malgré la baisse des dépenses d’investissement et la hausse des recettes et un transfert du solde positif de la section de fonctionnement, le faible niveau d’emprunt n’a pas permis d’équilibrer la section d’investissement et le solde est négatif : - 878 000 €.

En revanche, en prenant en compte le report positif de l’année précédente de

La durée de désendettement de la ville passe de 26 ans en 2013 à 43 ans en 2014. (Là aussi, le groupe des élus socialistes rappellera que cette durée était supérieure à 100 ans en 2008)

Quelques interventions :

Damien Bidal rappela les préconisations du cabinet Klopfer : diminuer la dette et avoir une durée de désendettement inférieure à 15 ans. Il mit l’accent sur l’augmentation des charges de personnel qu’il faudra bien réduire. Son  groupe votera donc contre.

Benoît Logre annonçant que leur groupe ne votera pas le compte administratif en raison des changements intervenus par rapport au budget primitif 2014, voté avant les élections. Une remarque sur l’expression employée dans le rapport : « quasi-stagnation des dotations » qui pour lui, sonnait mieux que « les plumés de l’austérité » et correspondait beaucoup plus à la réalité.

Anthony Daguet fit le point sur les emprunts et rappela qu’avec l’accord intervenu sur les emprunts toxiques, la municipalité aura la possibilité d’emprunter 65 M€ sur les deux prochaines années. Une augmentation de la dette, donc, qui devrait revenir fin 2016 au niveau de 2013.

Jean-Jacques Karman, sans grande surprise, rappela que tout était de la faute du gouvernement.