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23 février 2016

LE D.O.B

Le D.O.B

Attention, ne pas confondre avec la daube !

Après une lecture par Anthony Daguet du document qui avait été fourni aux élus, ce fut un débat, ou plutôt un exposé des positions de chaque groupe, sans grande surprise. Comme l’a dit Meriem Derkaoui, suite à l’intervention de Damien Bidal, la droite est bien à droite et la gauche bien à gauche.

Difficile pour le public, sans ce document, de s’approprier toutes les informations qui y figuraient et pratiquement impossible de les retenir. Rappelons à nos lecteurs qui seraient frustrés qu’ils peuvent récupérer ce document, in extenso, non pas sur le site de la ville comme il serait naturel de s’y attendre, mais sur le site des élus PS :

https://eluspsauber.wordpress.com/2016/02/15/ordre-du-jour-et-questions-du-conseil-municipal-du-jeudi-18-fevrier-2016/

Quelques mots sur ce débat d'orientation budgétaire qui doit obligatoirement précéder le vote du budget. Celui-ci aura d’ailleurs lieu le 17 mars 2016.

Ce fit Soizig Nedelec qui « dégaina » la première. Comme nous pouvions nous y attendre, ce ne fut qu’un discours politique antigouvernemental. Baisse des dotations, pas de lutte contre la fraude fiscale, pas de prise en compte des besoins des villes comme les nôtres,  etc. Pour elle l’état « avait la gâchette plus lourde » pour les pauvres que pour les patrons. Une expression peu heureuse dans le contexte actuel. Ce fut ensuite un catalogue des services qui verraient leur budget actuel   maintenu : la culture, le sport, le personnel, la jeunesse. Surprise : l’évocation d’une « hausse raisonnable de la fiscalité ». Ainsi, alors que les promesses électorales n’ont pas encore deux ans, ce sujet n’est plus tabou. On se souvient du débat de l’an dernier sur le vote du budget dans lequel chaque groupe de la majorité était intervenu pour se féliciter de ne pas avoir augmenté les impôts.

Nadia Lenoury prit la suite. Là aussi, nous ne fûmes pas surpris. La droite dans toute sa splendeur : la paupérisation de la ville voulue par les élus. La politique de l’autruche suivie aussi bien par les socialistes que les communistes, une politique du misérabilisme qui a fait fuir les classes moyennes, une ville sous perfusion de l’état. Une explosion des dépenses de personnel et une dette en forte augmentation.

Pour la suite des prises de parole, ce sera…

(A suivre...) ti

 

 

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