Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Auber ma ville
Newsletter
Pages
Archives
4 mars 2016

Suite et fin du débat d'orientation budgétaire

pas

Avec ces derniers évènements médiatiques, nous avons pris du retard dans le compte rendu du dernier Conseil Municipal.

Nous en étions aux différentes interventions.

Damien Bidal avait soigneusement préparé son intervention. Pour lui, il fallait se méfier du taux de croissance de 1,5% qui n’aurait sans doute pas les résultats souhaités. Pour lui, les solutions consistaient à stopper la construction de logements, avoir des nouveaux projets en prenant comme exemple le Millénaire, le Fashion Center, l’arrivée de Véolia, arrêter le social, augmenter les valeurs locatives, réduire la masse salariale et avoir de la mixité sociale.

Il jugea la municipalité incapable de réduire la masse salariale puisque l’augmentation de 2015 était de 0,5% (sur plus de 65 millions d’€) pourtant une des seules solutions possibles. Il faudrait mettre fin au prolétariat subventionné ! Ne pas croire aux miracles.  « Pour ça, c’est en face ». Il compara la Métropole du Grand Paris à un éléphant qui nous écraserait.

Ses tentatives pour essayer un ton plus léger furent sévèrement jugées par Meriem Derkaoui qui lui fit pratiquement  une leçon de morale sur la gravité de la situation impliquant un devoir de retenue. Sans doute a-t-elle oublié la grande mascarade d’un conseil « extraordinaire » l’an dernier ? Rappelons que lors de ce grand cirque tous les élus de la majorité ont présenté des délibérations toutes plus délirantes les unes que les autres qui furent votées à l’unanimité. (Et heureusement non appliquées). Un grand moment de rigolade… La majorité se réserverait-elle le droit de rire ?

Ce fut ensuite le tour de Jean-Jacques Karman. Sans surprise, une attaque en règle contre les socialistes, ses pires ennemis. Pour lui les deux handicaps qui plombent la ville sont le gouvernement de droite c’est-à-dire socialiste et la gestion de la ville pendant six ans par les mêmes.

Comme d’habitude, il cita les 30 % d’augmentation des impôts durant le mandat de Jacques Salvator, dont il ne se lasse pas même si ces chiffres sont faux comme nous l’avions déjà démontré ici.

Ensuite, ce fut l’argument des 100 000 habitants qu’aurait voulu la précédente municipalité. Une invention qu’il se plait  à répéter pendant ainsi qu’elle deviendrait réalité.

Pour finir, les nouvelles constructions qui amènent d’après lui un nombre important d’enfants dans les écoles, environ mille enfants pour l’année 2015 puisque 950 logements auraient été livrés.

Pascal Beaudet intervint pour dire qu’il était d’accord avec Benoît Logre sur la nécessité d’être solidaire avec l’état sur la prise en compte de l’effort national pour réduire la dette du pays ( près de 30 000 € par habitant) mais qu’il était aussi demandeur d’une prise en compte de la spécificité de la ville.

Daniel Garnier, l’ancien maire-adjoint à l’enseignement, intervint d’abord pour demander des documents en couleurs jugeant illisibles les schémas présentés en noir et blanc. Puis pour répondre à Jean-Jacques Karman, il précisa que le nombre d’enfants pas logement étaient bien en-dessous de ce qu’il avait annoncé. De 30 à 40 enfants pour 100 logements. Il précisa que l’augmentation du nombre d’habitants était due à un nombre important de naissances, 1500 par an pour un peu moins de 1 000 décès soit une augmentation automatique de 500 habitants par an. Un  mot aussi sur les enfants accueillis à l’école et hébergés avec leur famille dans d’autres familles, qui étaient environ 700  en 2014, et qui ne seraient pas pris en compte dans les dotations. Sur la masse salariale, il précisa qu’il faudrait y ajouter la part des subventions qui sont versées aux grosses associations « paramunicipales » comme Aubervacances Loisirs, l’Omja, le CRR qui ont un budget important consacré aux salaires.

Anthony Daguet nous cita les trois possibilités pour équilibrer le budget : faire des coupes drastiques, rogner sur la masse salariale, augmenter les tarifs.

Meriem Derkaoui précisa qu’effectivement, le nombre d’enfants était de 40 par logement. Pour les enfants hébergés, le nombre serait actuellement de 900, soit l’équivalent de trois écoles. Se félicita que nous les accueillions, ce qui n’était pas le cas dans les villes de droite.

S’avançant un peu elle expliqua que tout le monde payait des impôts locaux (la taxe d’habitation) avant qu’un des administratifs lui souffle qu’il y avait quand même 8 000 foyers qui étaient exonérés.

« Aubervilliers n’est pas une ville pauvre mais elle accueille des précaires. Elle a aussi des atouts. C’est à nous d’aller chercher les moyens de développer notre ville. » Nous dit-elle pour finir.

Pour le vote du budget, ce sera…

(A suivre...)

 

 

Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 93 029
Publicité
Auber ma ville
Derniers commentaires
Publicité