La Grande Mosquée d'Aubervilliers (suite 1)

Pour Damien Bidal qui a résumé les blocages sur cette délibération et annoncé que les associations ne signeraient pas, il serait nécessaire de permettre l’installation de bâtiments provisoire, pour désengorger les mosquées existantes et de commencer à payer le loyer quand la mosquée sera construite.

Abderahim Hafidi rappela la mission confiée par Jack Ralite en 2003. Il se déclara très content de voir aboutir ce projet porté par la ville, indispensable pour la communauté des musulmans. 

Evelyne Yonnet posa plusieurs questions : pourquoi une promesse et pas une signature définitive en rappelant qu’une promesse avait déjà été votée en juillet 2013. . Pourquoi ne pas approuver l’installation de bâtiments provisoires. Elle rappela également l’engagement de Pascal Beaudet sur cette question. Elle demanda aussi quel était le coût de la dépollution et qui sa prendrait en charge.

Kilani Kamala  s’appuyant sur ce qui se passe dans les villes voisines, regretta la lenteur de ce projet. Il rappela que ce celui-ci avait démarré en 2013. Il précisa que  l’Association des Musulmans d'Aubervilliers refusait toute aide financière venue du Qatar, des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite ;  ces pays ne respectant ni les droits de l’homme, ni les droits des femmes, ni la laïcité.  (Un discours vivifiant par les temps qui courent!)  Il était donc d’autant plus difficile de réunir les fonds nécessaire et l’installation de bâtiments provisoire devenait indispensable pour recueillir les fonds ici par les dons des fidèles qui fréquenteraient ce lieu cultuel transitoire. Il souhaita que les musulmans soient traités à part entière et non traités entièrement à part et s’interrogea sur la gêne que pourraient apporter des Algecos. Un faux prétexte pour lui.

Fethi Chouder, se présenta en musulman défendant la cause des musulmans dans cette affaire. Etonnant de la part d’un élu de la République, confondant la salle du conseil municipal avec la salle de prière.

Pour les réponses de Meriem Derkaoui, ce sera…

(A suivre...)