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8 juin 2016

Tribunes de mai 2016 suite

Une phrase sibylline clôt la tribune du groupe ensemble : « Et sinon : quelque chose de nouveau dans la politique à Aubervilliers ? Non, rien,  pourquoi ?

 

 Les personnes qui suivent la politique locale et ce blog, auront compris qu’il s’agit du ralliement des deux transfuges du PRG à la majorité. La réponse au fait que monsieur Abderahim Hafidi expliquait son changement de camp pour s’opposer à Jean-Jacques Karman et à ses idées. Celui-ci ayant d’ailleurs répondu par un communiqué dont nous donnions les coordonnées. Evidemment, c’était dur à avaler.

 

Il faut jeter un œil sur le vide laissé par la suite et sur l’intitulé du groupe : « Convergence écologique et radicale (majorité municipale).

 

Un peu d’histoire : Pour restreindre le droit de tribune à l’opposition, Pascal Beaudet et sa majorité avait dès le début de son mandat décidé de faire passer le nombre de conseillers de deux à trois pensant ainsi bloquer l’émergence de trois groupes dans l’opposition de gauche. Las, la réplique fut rapide : la constitution de ce groupe composé d’Abderahim Hafidi, Hakim Rachedi  et Omar Aït-Bouali soit d’PRG, d’un écologiste et d’un socialiste. Un autre groupe fut composé de personnalités : Presilya Alves, Claire Vigeant et Rachid Zairi. Le troisième étant composé de socialistes.

Le ralliement du PRG au Front de Gauche devrait avoir eu pour conséquences de faire éclater ce groupe. Eh bien, non !

 Nous le retrouvons sous l’étiquette majorité municipale …

Cela pose question. Les transfuges à notre connaissance ne sont que deux : Abderahim Hafidi et Djamila Khelaf. C’est d’ailleurs écrit dans le compte rendu du Conseil Municipal à la page 17 d’Aubermensuel. Donc un nombre insuffisant pour faire un  groupe. A moins que…

 

L’étiquette écologiste nous ramène à Hakim Rachedi . Celui-ci s’est pourtant défendu d’avoir rallié la majorité comme nous l’avions signalé ici après avoir rectifié les propos lus dans le Parisien que  nous avions maladroitement pris pour argent comptant.

 

Il n’y a donc que deux possibilités.

Soit Hakim Rachedi  a rejoint aussi la majorité et donc ce groupe peut exister.

Soit il ne l’a pas rejoint et ce groupe ne peut exister comme tel.

 

Proposons une troisième voie : un  groupe qui aurait un pied dans la majorité et un autre dans l’opposition. Impeccable pour les parodies de conseils municipaux auxquels nous avons déjà eu droit.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

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