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Auber ma ville
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5 juillet 2016

Témoignage d'un habitant

 

Nous avons reçu un texte d’un habitant d’Aubervilliers. Texte déjà paru sur Internet sur eurolibertes.com :

 

http://eurolibertes.com/societe/aubervilliers-le-recit-effarant-de-la-vie-dun-emigre-canadien/

 

De quoi faire réfléchir !

(A suivre...)

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
R
Un petit complément : <br /> <br /> http://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-grande-interview-du-dimanche?id=7954951#?index=all<br /> <br /> <br /> <br /> Des réactions ???
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D
Les derniers commentaires du blog "Auber ma ville " sont un succédané du Parisien , sans apport de contenus ! Vivement le retour des animateurs pour nous informer sur les réunions du conseil municipal .
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R
« Ces agressions bouleversent l’image de la France »<br /> <br /> <br /> <br /> « Tous les médias chinois m’ont appelé ces derniers jours ! » explique Changhang Wu, journaliste à « Huarenjiebao », un journal en chinois publié en France. En Chine, l’agression de Chaolin Zhang a été suivie de près. « Toute la presse en parle, des médias plus nationalistes et pro-gouvernementaux, comme « Xinhua » ou « Global News », aux journaux en ligne très suivis par les jeunes comme « Sina » ou « NetEase », en passant par RFI », précise une journaliste d’origine chinoise travaillant en France. « Quand se termineront ces crimes racistes ? » titre par exemple, « Xinhua ».<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Changhang Wu, « il y aura des conséquences ». « L’opinion publique a encore en tête le tableau d’un pays romantique, pas d’un endroit où l’on meurt. Ce crime, qui fait suite à une série d’agressions de résidants et de touristes, bouleverse profondément cette image. » Xuewu Long, secrétaire général de l’association des professionnels chinois du tourisme en France souligne l’impact fort de ces agressions sur le tourisme chinois en France. « La fréquentation internationale du pays connaît une baisse d’environ 10 %, notamment en raison de la peur générée par les attentats terroristes, mais les Chinois fuient encore plus que les autres. »<br /> <br /> <br /> <br /> Selon ses chiffres, la France a perdu 700 000 visiteurs chinois depuis janvier par rapport à l’année dernière sur la même période, soit une baisse d’environ 30 %. Avec un budget moyen estimé entre 3 000 et 5 000 € pour leurs vacances dans l’hexagone, « ce phénomène fait aussi des victimes dans l’économie française. »<br /> <br /> leparisien.fr
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R
105 : Entre janvier et août, le nombre de vols avec violence ciblant les Chinois à Aubervilliers ! (Le Parisien)<br /> <br /> <br /> <br /> Il est rare que les représentnts de la communauté chinoise montent au créneau sur la place publique. « Mais, cette fois, c’est trop grave », lance Hua Qin Cao, président de l’association de l’amitié chinoise en France qui a participé ce mercredi à une réunion en préfecture de Seine-Saint-Denis, avec d’autres représentants de la communauté, après avoir été reçu mardi au conseil régional.<br /> <br /> <br /> <br /> Vendredi dernier, Chaolin Zhang, un couturier chinois de 49 ans travaillant en France, a succombé à ses blessures après une agression, cinq jours plus tôt, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). « Un drame prévisible », dénonce Hua Qin Cao. Dans cette ville, depuis janvier, il recense, au sein de sa communauté, des victimes quasi quotidiennes de vols violents.<br /> <br /> <br /> <br /> Son association ne se contente pas de compter les blessés mais elle les accompagne aussi à l’hôpital, au commissariat et jusqu’au tribunal si les suspects sont arrêtés. Surtout, elle organise « l’auto-défense » de la communauté chinoise d’Aubervilliers. Hua Qin Cao est alerté par les victimes après toutes les agressions ou presque via le réseau social chinois WeChat. A chaque fois, il se déplace. « En Seine-Saint-Denis, différents groupes de protection se sont ainsi mis en place », décrit-il. Mais la série noire continue. « Alors, maintenant, il faut nous aider ! »<br /> <br /> <br /> <br /> Une liste alarmante de victimes<br /> <br /> <br /> <br /> Sur son téléphone, il fait défiler des noms et des photos. Une liste alarmante qui commence le 27 décembre. Le 3 janvier, il y a déjà onze victimes : Y. et F., les visages contusionnés après un vol de portefeuille, Mme Wu, délestée de son sac à main, S., agressée, avec ses deux filles. « Les voleurs l’ont suivi depuis le métro jusqu’à sa maison », se rappelle le représentant qui a consigné « 105 cas similaires, la plupart dans le seul quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. » Un chiffre confirmé par la préfecture de Seine-Saint-Denis qui constate une augmentation du phénomène dans cette ville.<br /> <br /> Une explosion des violences<br /> <br /> <br /> <br /> 5 %.Aubervilliers compte 3 000 à 4 000 habitants chinois ou originaires de Chine, soit près de 5 % de sa population de 80 000 habitants.<br /> <br /> <br /> <br /> 105.Entre janvier et août, le nombre de vols avec violence ciblant les Chinois à Aubervilliers a été multiplié par trois par rapport à l’année dernière sur la même période, passant de 35 (2015) à 105 agressions (2016).<br /> <br /> <br /> <br /> 16 %. Depuis janvier, sur les 666 vols avec violence dénombrés à Aubervilliers — soit presque trois par jour —, environ 16 % touchent la communauté chinoise. L’an dernier, sur les 466 vols violents sur la même période, seuls 7 % concernaient des Chinois.<br /> <br /> <br /> <br /> « Et Aubervilliers n’est pas la seule ville touchée », assure Wansheng Chi, président de l’association des Chinois résidants en France qui cite aussi, en Seine-Saint-Denis, La Courneuve et Pantin. « Plus généralement, un sentiment d’insécurité grandit au sein de la communauté chinoise en France depuis environ cinq ans. Il est également ressenti très fortement par les touristes chinois (lire ci-dessous). »<br /> <br /> <br /> <br /> Le mot « psychose » est lâché. « Tout le monde a peur, j’ai déjà été agressée trois fois, je ne sors même plus avec un sac dans la rue », expliquait dimanche dernier, Fang, une étudiante d’Aubervilliers, lors d’un hommage à Chaolin Zhang. Après son décès, la maire (PC) d’Aubervilliers, Meriem Derkaoui, a dénoncé le « ciblage raciste » de l’agression. Rui Wang, président de l’association des jeunes Chinois en France partage cette analyse : « C’est un racisme latent qui se transforme en racisme violent car ces attaques reposent sur des préjugés : un Chinois est riche, faible et surtout silencieux. »<br /> <br /> <br /> <br /> « Un racisme latent qui se transforme en racisme violent »<br /> <br /> <br /> <br /> « Chaolin Zhang est mort de ce cliché. Il n’avait rien sur lui et il est mort pour rien », répète son épouse dévastée. « A Aubervilliers, la plupart des victimes sont, comme lui, des travailleurs modestes », ajoute Ling Lenzi, conseillère municipale (LR) à Aubervilliers et seule élue de la communauté. « C’est ce même type de préjugé qui avait conduit à la mort d’Ilan Halimi » (NDLR : un jeune juif enlevé et tué en 2006 par un gang qui espérait une rançon), dénonçait la Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), mardi, s’inquiétant de la montée d’un racisme anti-asiatique.<br /> <br /> <br /> <br /> « Cette hausse de la violence » effraie le comité de soutien à la famille de Chaolin Zhang, créé après son décès. Il réclame « justice », mais aussi des « mesures concrètes pour la sécurité avant un autre mort ». A Aubervilliers, le travail est déjà engagé depuis plusieurs mois avec, entre autres, l’embauche d’un interprète sinophone au commissariat pour aider les victimes à porter plainte. Les représentants de la communauté chinoise demandent des mesures plus fortes.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour tenter de rassurer cette comunauté effrayée par tant de violence, la préfecture a annoncé hier une première série de mesure à l’issue de la réunion avec les associations. Au menu : extension de la vidéoprotection à Aubervilliers, réunion sur place en septembre avec le commissariat et les asssociations, et cofinancement d’actions pour « faire connaître et impliquer la communauté ». « Cette connaissance contribuera à lutter contre les clichés, eux-mêmes souvent source des agressions », estime la préfecture, qui évaluera ce dipositif de prévention deux fois par an avec les asssociations.
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F
Bonjour, j'hésite encore à acheter ma résidence principale dans ces beaux logements que nous (sur)vendent les promoteurs, plus particulièrement aux Quatre-Chemins cette zone de non-droit désespérante. Quelles solutions propose la municipalité? Encore des idées politiquement correctes trop inefficaces afin ne pas choquer les déni-oui-oui?
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