Merci pour cet hommage

Avant le nouveau numéro d’Aubermensuel, quelques mots sur celui du mois d’Octobre.

A l’heure où notre maire et ses élus se produisent chaque soir dans des réunions par quartier pour demander aux habitants ce qu’ils désirent pour l’avenir, surprise dans notre mensuel.

Que du réchauffé : manque de sujets ?

L’ensemble du mensuel ne présente, pour ceux qui s’en souviennent, que des articles consacrés à des sujets déjà abordés. Et pour cause. La plupart de ceux-ci  datent de l’ancienne mandature Et pourtant, le nom du maire précédent  n’est jamais cité. Et bien, rendons à César, ce qui appartient à César.

Voyons un peu : page cinq, article sur l’arrivée de policiers supplémentaires et de nouvelles caméras de vidéosurveillance. On y faut mention des huit caméras déjà en activité. Le débat sur leur installation, dans la mandature précédente, avait fait pourtant couler beaucoup d’encre et de salive. La commission, présidée par l’ancien élu de droite Fayçal Ménia, choisi par Jacques Salvator, avait réalisé un important travail, qui avait été suivi d’un vote majoritaire au Conseil Municipal. Précisons toutefois, que l’arrestation des agresseurs de Chao Ling est due à une caméra privée d’un commerçant. Caméra sans doute illégale puisque tournée vers l’extérieur.

Page six, le campus Condorcet pour lequel tout le monde reconnait l’importance du rôle joué par Jacques Salvator . Pas un mot sur le maire précédent. Et pourtant, chacun y est allé de son couplet lors du Conseil Municipal dernier. Lors de la signature officielle du démarrage des travaux, le président, à ce moment,  du campus Condorcet, Jean-Claude Waquez,  avait d’ailleurs rappelé l’importance de l’implication du maire dans ce projet.

 Suivi d’un article sur l’arrivée de Véolia page sept, projet discuté et obtenu avant 2014. Là non plus, aucune mention du magistrat de cette ville entre 2008 et 2014. Et pourtant, son rôle a été essentiel dans le choix d’Aubervilliers pour le siège social de ce grand groupe. IL eut été sympathique de le préciser.

 Page neuf, le rôle joué par l’OMJA dans l’aide scolaire aux collégiens et lycéens, structure dont Jacques Salvator a été l’élu de référence pendant des années et qui poursuit ses activités. 

En continuant la lecture, page 10 un article sur la maison pour tous Roser et sur la maison de jeunes inaugurée en octobre 2013 après de gros travaux. Appelée Serge Christoux que Jacques Salvator a bien connu et qu’il a choisi pour honorer sa mémoire.

C’est ensuite, page 11, les transformations de la rue Lécuyer. Projet qui a démarré en 2008 avec l’attribution des crédits de l’Agence de rénovation urbaine. Toujours pas de mention du maire précédent.

Cerise sur le gâteau, l’article sur le festival des musiques du monde ne fait pas mention du rôle important de Jacques Salvator quand il était élu à la jeunesse et a favorisé sa création. Et pourtant la soirée inaugurale du vendredi 14 octobre commençait par un hommage à son égard.

Alors que reste-t-il comme informations à mettre au crédit de la municipalité actuelle : le bus santé. Il est évoqué le soutien financier d’Elisabeth Guigou, mais comme par hasard, l’oubli du soutien par la réserve parlementaire d’Evelyne Yonnet, notre sénatrice et conseillère municipale. Autre changement : les horaires d’ouverture de la mairie le mardi : une demi-heure de plus le matin et une heure et demi le soir.

Que faut-il en déduire puisque Meriem Derkaoui a déclaré au conseil municipal que les articles n’étaient pas relus et que les journalistes travaillaient en toute indépendance. Auto censure ou volonté idéologique et/ou politique ?

Pour le prochain mensuel, ce sera…

(A suivre...) 

Comments

[VOTRE CAUCHEMAR]

Politique chaotique donc aubermensuel chaotique tout simplement à l'image de la mairie d'aujourd'hui c'est tout

[Qui est qui ?]

Après la lecture des tribunes des groupes politiques dans le journal municipale AUBER mensuel, je m'interroge sur le sens de la tribune de Monsieur Hafidi : où veut-il en venir ?

Ce monsieur qui se gargarise habituellement de philosophie a cette fois une expression écrite très enfantine, il pense atténuer ses propos en utilisant à profusion des guillemets et des sous-entendus. De son court écrit se dégage un profond mépris envers ceux qu'il nomme " les gens sans éducation au regard pervers». Il ne fait pas de doute que son ralliement à la majorité municipale est révélatrice du désarroi politique de cette majorité .En cautionnant ce retournement de veste, madame la maire ne chercherait-elle pas à atténuer la division du PCF local entre les pro et les anti Mélenchon ? La majorité devrait s'interroger sur la fiabilité politique de cette adhésion, ne pousse-t-il le culot à demander à madame la maire de prendre "ses responsabilités et d'engager un plan de sauvetage" (sic), voudrait-il plus de pouvoir ?

Cette division entre les groupes de la majorité municipale est illustrée par la tribune de Roland Ceccotti, ce dernier pose un regard humaniste sur les solutions pour s’opposer à la montée de la délinquance dans notre ville. Elle est à mon sens un bain de fraîcheur face à la logorrhée populiste de Abderrahim Hafidi. C’est une évidence : il y a une opposition et des contradictions évidentes entre les élus de la majorité.

On attend que les progressistes de cette majorité dénoncent les pratiques de monsieur Hafidi. Mais je subodore qu'ils ne le feront pas, politiques jusqu'aux bouts des ongles, ils savent que leur avenir et leur devenir dépendent de cette alliance électorale contre nature.

Comme quoi il est plus facile de dénoncer les injustices quand on est dans l'opposition que de construire une alternative progressiste quand on est au pouvoir.