Nous avons reçu ce texte qui vous donnera

Nous avons reçu ce texte qui vous donnera quelques explictations sur le comportement curieux de Didier Daeninckx sur la place de la mairie samedi dernier. 

DERKAOUI DÉGAGE !

par Didier Daeninckx

Chassez le naturel, il revient au galop. Les courageux anonymes de ce qui est devenu la secte communiste d’Aubervilliers, n’ont trouvé comme remède à un problème politique que de me menacer d’un envoi devant une commission d’experts psychiatriques comme au plus beau temps de l’Union soviétique et de la Corée du Nord réunies !

C’est leur façon de traiter les opposants, la chimie quand on n’a plus accès à des moyens plus expéditifs.

Disons les choses simplement : samedi 22 juin au matin matin, je venais acheter mon journal sur la place de la mairie quand je suis tombé nez à nez avec madame Derkaoui à laquelle je n’adresse plus la parole depuis qu’elle exerce une censure tatillonne à mon égard, faisant par exemple interdire par ses journalistes que mon nom apparaisse dans son bulletin paroissial. J’ai écrit un roman chez Gallimard, « Artana, Artana » qui se passe à Courvilliers que tous mes lecteurs ont traduit par « Aubervilliers » et où sous forme de fiction je raconte comment la ville a été reconquise en 2014, par l’attelage Beaudet-Derkaoui, par le mensonge, l’embauche de voyous, les promesses de postes et d’avantages. Tout cela appuyé sur une documentation très précise que je tiens à la disposition de tout ceux qui pourraient croire que cela ne se passe que chez Balkany ou chez Dassault.

Là, ce samedi matin, allez savoir pourquoi, le soleil aidant, elle m’adresse un sourire et me salue d’un signe de tête.

Cette obscène hypocrisie a immédiatement été récompensée par deux mots qui me sont venus aux lèvres : « Dégage Derkaoui », les mots que les peuples assemblés par millions adressent aux marionnettes grassement payées qui, sans même être élues, dirigent leurs destinées.

Je me suis contenté de répéter ces mots une centaine de fois devant la trentaine de gens aux ordres, tout ce petit monde de courtisans qui profitent de la lumière de la maire nommée et non élue.

Aussitôt, deux gorilles ont fondu sur moi et ont porté la main sur un citoyen qui ne faisait qu’exercer le droit le plus élémentaire de la République : celui de manifester son opposition. 

Des gorilles dont la maire non élue s’entoure pour sillonner Aubervilliers, ce qui démontre s’il en était besoin, la crainte qu’elle a des Albertivillariens qui subissent depuis cinq ans sa politique de misère absolue, qui doivent sans broncher assister aux effets de son incompétence.

À aucun moment bien sûr je ne me suis départi de ma bonne humeur, et aucun autre son n’est sorti de ma bouche que « Derkaoui dégage ». On me reproche, dans l’ombre de la maire non-élue, d’avoir porté atteinte à la démocratie en disant ces mots inconvenants : « Derlkaoui dégage »… Cela ne se ferait pas… Si l’on suit ce raisonnement, les dizaines de milliers de manifestants qui scandent « Macron démission » depuis des mois seraient aussi mal polis que je l’aurais été ce samedi matin ? 

On va jusque, dans les rangs moisis de ce qui est devenu la secte communiste d’Aubervilliers jusqu’à me traiter de « fasciste » !

Rien que ça !
Ils savent pourtant ces  gens sans honneur que j’ai fondé Ras le Front, que j’ai été le témoin de Robert Badinter quand il était attaqué en justice par l’infâme négationniste Robet Faurrisson, à un moment où le PCF de Derkaoui  et Beaudet se vantait d’avoir dans ses rangs le national-socialiste antisémite Alain Soral.

Ils savent pourtant ces faussaires de l’Histoire que mon grand oncle, résistant à Dugny, a été torturé par la Gestapo et est mort dans les camps.

Elles savent pourtant ces baudruches que mon grand-père Jean Chardavoine maire de Stains et conseiller général du canton d’Aubervilliers, était un compagnon du fondateur des Francs Tireurs et Partisans, je parle de Charles Tillon que les émules de Derkaoui, à l’époque, ont traîné devant les tribunaux staliniens  mais qu’ils n’ont jamais réussi à réduire.

Ils savent pourtant ces moins que rien que mon beau-père a risqué sa vie dans les colonnes anarchistes puis dans les Brigades Internationales, en Espagne, contre Franco, Hitler et Mussolini avant d’être déporté depuis Aubervilliers. 

Rien n’est sacré à leurs yeux, ne comptent que leurs petits profits du moment ! 

J’habite Aubervilliers depuis 70 ans, et c’est à chaque fois un choc émotionnel de rencontrer d’anciens militants, d’anciens électeurs communistes me tenir le discours lepéniste et me dire, sans ambages, qu’ils ont voté aux européennes pour le Rassemblement National raciste. Je les pousse dans leurs retranchements et beaucoup m’expliquent que la politique menée par "Derkaoui Dégage" est un des facteurs principaux qui les ont conduit à cette extrémité. C’est par dizaines que des amis kabyles qui n’ont pas oublié mon travail de 40 ans pour la reconnaissance du crime d’État du 17 octobre 1961, me confient : « Avec elle, ici c’est devenu pire que le bled ».

Je pense sincèrement que Meriem Derkaoui, à Aubervilliers, est le meilleur agent recruteur du Rassemblement National, que ses échecs répétés, son autoritarisme, son clientélisme éhonté, son encouragement au communautarisme, préparent la voie à l’impensable : l’enracinement des idées d’exclusion dans une ville dont l’honneur a toujours été de tendre la main aux réprouvés, aux exilés. 

Oui, ces mots venus spontanément à mes lèvres ce samedi matin sur la place de la mairie disaient l’urgence pour notre ville : « Dégage Derkaoui ».

Didier Daeninckx

Chevelaier des Arts et Lettres

Prix Goncourt de la nouvelle

Prix Goncourt du livre de la Jeunesse

Prix Paul Vaillant Couturier décerné par le journal L’Humanité.

Prix des psychanalystes (pour l’hôpital ça va être dur : j’ai quelques amis dans la profession…)

u ce texte de Didier Daeninckx envoyé par un

Comments

[Bibi]

La déclaration de Karman a conseil municipal



Pour un fonctionnement municipal serein et respectueux de chacun-e



Les élu-e-s du groupe "Gauche communiste et apparentés tiennent à alerter le conseil municipal d'une situation préoccupante et préjudiciable au fonctionnement municipal.



En un an, quatre élu-e-s se sont vus retirer leurs responsabilités: Eric Plée (Gauche Communiste et apparentés) a été évincé des représentants de la ville au Syndicat Intercommunal de restauration collective, Sofienne Karroumi et Nourredine Kadourri

(Dynamique Citoyenne) ont fait l'objet d'un retrait de délégation, pour des raisons des plus contestables. Aujourd'hui, Leila Tlili (Gauche Communiste et apparentés) est relevée de sa délégation à la petite enfance.



Nous n'acceptons pas que pour des raisons incompréhensibles, la municipalité qui a été élue en 2014 sur la base d'un programme municipal, soit privée de certains de ses apports dans leurs compétences et leur diversité. Il s’agit d’un manquement à la

démocratie et aux engagements de 2014 qui ne sont pas acceptables.



En conséquence, nous entendons ici lancer un avertissement solennel en quittant la séance du conseil municipal. Avec les groupes « Ensemble » et Dynamique Citoyenne » qui partagent ces préoccupations, nous nous tenons à la disposition de

madame la maire pour envisager les modalités d'un fonctionnement serein et respectueux des engagements pris en 2014 par rapport à la population d'Aubervilliers.



A Aubervilliers, le 26 juin 2019