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Auber ma ville
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21 janvier 2015

4 = 1

 

 Quatre tribunes pour dire la même chose. Nous pourrions nous réjouir de voir les quatre groupes de la majorité sur la même  longueur d’onde. Hélas, il s’agit uniquement, pour toute politique, de taper sur le gouvernement et sur le conseil général tous deux socialistes. Toujours sur le même ton : l’état, et le CG,  nous plume nous n’aurons pas assez d’argent pour réaliser nos projets.

Voyons cela d’un peu plus près. Pour le groupe communistes et apparentés dirigé par Soizig Nedelec, c’est 2 millions d’€ en moins. A se demander si quelqu’un sait compter dans cette majorité. Rappelons que sur le « canard » de Jean-Jacques Karman, c’était trois millions. Faudrait qu’ils se mettent d’accord, d’autant plus que le chiffre exact est connu des services financiers de la ville : 2.267 000 € auquel il faut ajouter 79 000 € de moins pour les compensations fiscales. Là, où on se moque vraiment des citoyens, c’est dans la phrase suivante : « Les communes populaires en paient le prix fort. ». Rappelons, une fois de plus, qu’à la suite de l’augmentation des dotations de péréquations pour les communes populaires comme la nôtre ( + 2.692 000 €) et la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement ( - 2 346 000 €), la ville touchera cette année 346 000 € DE PLUS que l’an dernier.  De plus nous nous interrogeons sur le sens de cette phrase : le gouvernement fragilise les finances de la Commune et lui impose de nouvelles charges. Merci à Soizig Nedelec de nous informer sur ces nouvelles charges. Y aurait-il eu des transferts de compétences que nous ignorons ? Un appel à la mobilisation clôt cette tribune.

Pour Roland Ceccoti du groupe Ensemble et Citoyen-nes, même refrain : « … les coupes dans les dotations de l’état sont là pour nous le rappeler. » Par contre, dans ce groupe personne ne semble se rappeler l’augmentation des dotations de l’état. La tribune se finit également par un appel à la lutte de tous les citoyens.

Troisième tribune et même chanson : « Notre ville, Aubervilliers, n’y échappera pas, elle verra sa dotation forfaitaire baisser de 2.27 millions d’€ pour 2015. » Accordons un satisfecit à Fethi Chouder pour s’être approché au plus près de la somme réelle mais un blâme pour avoir lui aussi « oublié »  de mentionner les sommes supplémentaires accordées à la ville. Même conclusion que les autres : mobilisons-nous !

Quatrième et dernière tribune du groupe Gauche Communiste présidé par Antoine Wohlgroth . Cela devient lassant. C’est encore la même antienne ; « C’est avec le même mépris des conséquences pour ses habitants que le gouvernement socialiste ampute le budget d’Aubervilliers de 2 millions d’euros. »

Le plus de cette tribune est l’attaque contre le conseil général  au sujet d’une non-reconduction d’une subvention à une association d’Aubervilliers curieusement très liée à un des élus de ce groupe. Sujet déjà traité dans le journal de Jean-Jacques Karman. Rien d’étonnant puisqu’il fait partie de ce groupe. Nous donnerons le même conseil. Avant de formuler de telles attaques, renseignez-vous sur les causes exactes du non-renouvellement de cette subvention.

Pour finir, un appel aux citoyens à se souvenir. Une menace à peine voilée pour appeler au vote sanction des socialistes lors des prochaines cantonales. Mais bien sûr, pas clairement pour ne pas voir comptabiliser Aubermensuel dans les comptes de campagne.

Résumons, cette page 28 d’Aubermensuel : Aucune originalité dans ces copies qui semblent copiées l’une sur l’autre. Sujet insuffisamment traité.

L’important, c’est l’objectif. Tromper les citoyens. A qui cela profite-t-il ? Dans un futur proche, ce sont d’abord les élections cantonales. Faire de ces élections locales, un vote-sanction contre le gouvernement et espérer en tirer les bénéfices. Un jeu dangereux vu l’inversion des rapports de force dans le département et la montée du FN.

A moyen terme, masquer les divergences de la majorité de la municipalité et leur incapacité à faire des projets ou simplement mettre en place le programme pour lequel ils ont été élus.

Enfin, se dédouaner par avance de la politique suivie ou d’éventuelles augmentations d’impôts, en rejetant cette situation sur l’état qui ne fait pas ce qu’il faut et masquer son impuissance par des gesticulations, incantations, pétitions et rassemblements pour toute politique.

Pour les tribunes de l’opposition, ce sera …

(A suivre...)

 

 

 

 

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