Conseil de février 2
Dans la délibération suivante, il s’agissait de dénommer une nouvelle rue. Celle qui longera le monoprix en reliant la rue Ferragus et la rue du Moutier. Le choix de la municipalité se porte sur Henri Alleg. Surtout connu pour le livre La « question » qui dénonçait la torture en Algérie dont il avait été victime. Militant communiste en Algérie puis en France.
Jacques Salvator fit remarquer qu’auparavant, le choix se faisait en concertation avec les présidents de groupe et proposa à Pascal Beaudet de faire de même dorénavant. Celui-ci donna son accord.
La délibération suivante porta également sur la dénomination de deux nouvelles de l’ilot Pasteur. Louis Aragon et Elsa Triolet. Nous n’aurons pas d’explication sur ces deux personnages, le maire ayant déclaré qu’ils étaient tellement connus que ce n’était pas la peine de les présenter. Cela resterait à prouver…
Une autre remarque de Jacques Salvator porta sur le fait que toutes les propositions étaient uniquement des personnes connues pour leur appartenance au parti communiste. Ce n’est pas le cas pour Elsa Triolet lui rétorqua-t-on avec une évidente mauvaise foi. Il y eut cinq abstentions pour ce vote, socialistes, verts et engagés pour Aubervilliers.
La question 21 concernait la reconduction d’une convention avec l’ADIL, organisme s’occupant du logement et gérant des permanences : 200 personnes reçues en 2014, des formations : 43 agents de la ville en 2014 et des articles dans Aubermensuel. Tout cela sera reconduit pour une somme de 6600 €, part de la ville. Voté à l’unanimité.
Ensuite, ce fut l’acceptation d’une subvention versée par le Conseil Régional pour la recherche du plomb sur les murs de l’habitat insalubre avec l’appellation risque saturnin : 91 interventions en 2014 . 31 700 € sachant que pour le dépistage chez les enfants et le suivi de ceux atteints de saturnisme, l’agence régionale de santé verse à la ville la somme de 92 000€. Signalons qu’Aubervilliers fut la première ville à s’occuper de ce problème préoccupant pour la santé de nos jeunes concitoyens vivants dans des logements en très mauvais état. Les peintures au plomb ont un goût sucré et les petits les ingèrent et développent ensuite cette maladie terrible qui peut provoquer des retards de développement mental importants.
Puis, une délibération sur un voyage de huit jeunes dans les Carpates (sans plus de précision géographique) grâce à une aide de 5 000 € du Conseil Général qui permet, d’après la délibération, de prendre en charge, pour un mois, l’hébergement, l’alimentation, les déplacements et les activités diverses soit 625 € par jeune. A cela, il faut ajouter une subvention de 10 222 € pour les frais de personnel. Cela aurait demandé quelques précisions. A ce prix-là, on espère qu’ils vont être bien encadrés.
Pour la suite du conseil, ce sera donc…
(A suivre...)
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)