Tribunes de la majorité (suite)

Fethi Chouder  nous fait la leçon sur les réfugiés que l’on se doit d’accueillir. Bien sûr, c’est d’ailleurs ce qui fait l’identité de notre ville avec ses 36% d’étrangers, un peu plus pour les personnes d’origine étrangère. Une ville qui s’est construite sur l’immigration intérieure puis extérieure ( lire ou relire Léon Bonnief), qui a toujours accueilli, et qui continue à le faire en en étant fière, toutes les vagues d’immigration. Pour Fethi Chouder les vrais coupables à  tous les malheurs du moyen orient, Libye, Irak, Syrie, Palestine confondus, et donc à l’afflux des réfugiés, sont « les autorités que nous avons démocratiquement élues ». Raisonnement binaire qui n’avance en rien le règlement de la situation. Asséner que : « les gouvernements français successifs se sont alignés sur l’impérialisme israélo-américain, dépensant des milliards d’euros en armement pour le servir » nous semble un raccourci pour le moins curieux et qui appellerait de nombreuses contradictions et rectifications à ce discours simpliste qui ne peut qu’ajouter à la misère du monde comme l’a dit Camus.

 Puis vient la citation de Malcom X comme un cheveu sur la soupe. La vraie question est la suivante : à qui pense Fethi Chouder quand il imagine que nous pourrions  détester les opprimés et aimer les opprimeurs.

Résumons le propos de cet élu : dans le même sac : l’impérialisme américains, tous les gouvernements français, la démocratie, tous les médias et tous ceux qui les écoutent.

Pour Antoine Wohlgroth, le seul rédacteur de la tribune de la gauche communiste, une présentation tronquée de la disparition de la subvention départementale pour l’Auto Ecole, association présidée par un de ses collègues de groupe.

Nous conseillerons donc à Antoine Wohlgroth de demander à ses deux collègues élus au conseil départemental, c’est-à-dire Pascal Beaudet et Meriem Derkaoui, de se renseigner sur les causes exactes de la disparition de cette subvention. Il semblerait que cela  n’est rien à voir avec une politique d’austérité. Il y a des combats qu’il vaut mieux éviter de mener.

Suit ensuite le discours redondant et incantatoire contre le gouvernement, les entreprises, etc.

Pour être juste, reconnaissons que Soizig Nedelec a fait un gros effort pour traiter l’actualité municipale. A contrario, ses co-rédacteurs des tribunes de la majorité se vivent certainement comme des élus nationaux.  Les préoccupations de nos concitoyens sont plus terre à terre, la sécurité, la propreté, la disponibilité  des élus, les réponses à leurs demandes de rendez-vous ou à leurs courriers, etc…

Pour les tribunes de l’opposition de gauche comme de droite, ce sera donc…

(A suivre...)

Comments

[citoyen]

Euh pour moi c'est "il est des combats" et non "il ait des combats".