C'est la rentrée...

C’est la rentrée… des communicants !

Cela valait bien un article et une photo dans le Parisien ! Le maire prenant lui-même la craie pour souhaiter une bonne rentrée à Aubervilliers. Au début de la rue des écoles ( tout un symbole) des pupitres installés sur le trottoir.  Que d’imagination ! Il faut se rappeler que la communication c’est la seule délégation qui lui reste après qu’il ait distribué à ses adjoints celles qu’il avait gardées lors de son élection.

Il est logique qu’après avoir pris des vacances d’enseignant, le maire reprenne sa blouse d’instituteur pour la rentrée.

Au programme pour cette journée de pré-rentrée, l’annonce, déjà faite de l’ouverture d’un nouveau « groupe scolaire » au Landy. Soyons modestes : il ne s’agit que de quatre classes aménagées dans les locaux de la  cité artisanale, qui n’avait pas vocation à accueillir ces élèves,  pour un bail de dix-huit ans avec un loyer conséquent chaque année et un coût de travaux assez important. L’information d’un nouveau groupe scolaire, un vrai cette fois, à la rentrée 2016 sur le Marcreux, un projet décidé et programmé sous l’ancienne mandature de Jacques Salvator. Pas vraiment un scoop…

Les rythmes scolaires : rien de nouveau. L’année passée qui devait être une grande année de concertation avant de proposer un fonctionnement qui satisfasse à l’esprit de la loi, n’a accouché que de la reconduction de la solution « provisoire ». Soit un quart d’heure en moins le matin, un le midi et un l’après-midi. Seul l’avis des conseils d’école dans lesquels les enseignants sont majoritaires a été pris en compte. Un provisoire qui parait bien définitif !

Evidemment, la loi est respectée : la demi-journée supplémentaire et la durée de chaque journée ramenée à 5H1/4. Mais quid des activités périscolaires ? Rien.  Contrairement aux 82% de communes de France qui ont mis en place ces activités périscolaires, Aubervilliers ne proposera rien aux enfants dont les parents n‘ont pas les moyens de financer les centres de loisirs ou autres activités payantes. Cela fait un peu désordre pour une municipalité qui se veut de gauche !

Le ministère vient d’ailleurs de se rendre compte qu’il était inutile de continuer à verser les subventions prévues pour la mise en place de la réforme aux villes, comme Aubervilliers, qui n’avaient pas organisé d’ateliers périscolaires.

 Finis les 95 euros par élèves, soit environ 850 000 euros  par an. D’ailleurs, on peut se poser la question de savoir à quoi cette somme a servi l’an passé ?

Allons, souhaitons tout de même une bonne rentrée à tous.

Et voici encore une nouvelle année….

(A suivre...)