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26 janvier 2016

Retour sur le conseil et l'élection de la maire.

 

Celui-ci a commencé par une prise de parole de l’ancien maire. Rien de particulier dans celle-ci pour ceux qui étaient présents à la réception du personnel ou aux vœux à la population. Rien de plus, non plus, que ce qui était écrit dans sa lettre à la population glissée dans toutes les boîtes à lettres de la ville.  Toujours la même contradiction entre sa maladie le rendant inapte à la fonction de maire et son maintien dans trois fonctions importantes. Et bien évidemment pas un mot sur les dissensions dans la majorité. Une présentation plus qu’élogieuse de Meriem Derkaoui qui avait un double mérite : celui d’être une femme, et qui plus est issue, de la diversité.

Après un premier conseil qui a expédié rapidement les sept délibérations assez techniques et donc consensuelles avec une particularité : ce fut Jean-Jacques Karman, le doyen de l’assemblée qui fit office de maire.

Après la présentation de Meriem Derkaoui comme candidate, rejointe seulement par Nadia Lenoury, ce fut à chaque groupe de s’exprimer.

Jean-Jacques Karman en profita pour balayer rapidement le bilan désastreux, d’après lui, du mandat socialiste : rythmes scolaires, vente de la ville aux promoteurs, augmentation de 33% des impôts et  enfin rappel de son père qui avait accueilli des réfugiés espagnols. Pour ceux qui n’auraient pas suivi , rappelons que les rythmes scolaires ne proposent plus aucune activité gratuite aux enfants sur le temps périscolaire, que les bulles de ventes de l’avenue de la République ont été déménagées dans d’anciennes boutiques le moins visibles possibles mais que cela n’a pas arrêté une seule construction, et que le montant de 33% d’augmentation des impôts est un mensonge grossier. Chacun pouvant vérifier sur ses feuilles d’impôts que le montant des deux augmentations sous le mandant de Jacques Salvator sont plus proches de 18% que de 33%

Ce fut ensuite le tour d’Evelyne Yonnet pour le groupe des élus socialistes. Un discours reprenant la déclaration faite par communiqué de presse déjà évoquée dans ce blog : Respect de la décision de Pascal Beaudet, vœux pour un rétablissement rapide, interrogation et inquiétude sur les projets à venir et le développement de la ville, volonté d’associer les citoyens dans les choix à venir en  élargissant la démocratie participative et annonce du vote blanc.

Surprise ensuite : un courrier d’Abderahim Hafidi confié à Jean-François Monino dans lequel celui-ci affichait publiquement sa volonté de voter pour Meriem Derkaoui. Ses arguments : « Ai-je une seule raison de ne pas voter pour Meriem Derkaoui ? » Une peut-être pas, mais de nombreuses, oui. Il suffirait de relire toutes les tribunes signées de sa plume. Et voilà un transfuge de plus ! Pas étonnant qu’il ait, après avoir confié son pouvoir à Pascal Beaudet, demandé à Jean-François Monino de lire son message, un connaisseur en la matière. Les autres arguments développés et que nous retrouverons dans la plupart des  déclarations fut sa qualité de femme et sa binationalité franco-algérienne.

Soizig Nedelec pour le groupe PCF s’appliqua à un cirage de pompes en règles. Le départ de Pascal Beaudet n’était pas une fuite mais un acte très courageux et Meriem Derkaoui en tant que femme représentant la diversité de cette ville ne pouvait qu’être la maire qu’il nous fallait.

Même son de cloche pour Antoine Wohlgroth du groupe de la Gauche communiste de Jean-Jacques Karman : remerciements et reconnaissance du grand courage de Pascal Beaudet qui fut « un pôle de stabilité » (sic). Et poursuite du programme présenté aux électeurs en 2014.

Pour les autres interventions, ce sera…

(A suivre...)

 

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