La vie continue...
La vie continue…
Et Aubermaville aussi !
Nous en étions aux tribunes d’Aubermensuel du mois de mars. Il nous restait celles de l’opposition (?)
Quelle opposition direz-vous car depuis l’élection de Meriem Derkaoui par 41 voix, ce dont nous pouvons la féliciter, nous ne savons plus qui est dans l’opposition de gauche et qui dans la majorité.
La tribune d’Evelyne Yonnet est consacrée à la politique de santé du gouvernement et à toutes ses avancées : le tiers payant pour tous qui en est le projet phare mais aussi tout ce qui concerne le suivi des jeunes, l’aide aux plus défavorisés et met en avant la prévention surtout dans nos territoires. Un rappel de ce qui a été mis en place durant le mandat 2008 – 2014 au Centre Municipal de santé et l’aide au financement de la nouveauté : le bus santé dont nous attendons avec impatience la mise en place pour en mesurer les effets sur la santé des plus éloignés des structures existantes.
Abderahim Hafidi, dont on ne sait plus s’il figure vraiment dans l’opposition puisqu’il s’est fait remarquer en confiant son pouvoir à Pascal Beaudet et en laissant le soin à Jean-François Monino de lire sa lettre de soutien à Meriem Derkaoui pour laquelle il a voté. Avec l’accord de son parti ? La question reste entière.
Il est donc difficile de commenter sa tribune car nous ne comprenons pas vraiment à qui il fait référence. Qui sont donc maintenant pour lui, les élus de l’opposition ? Pas de son côté, c’est sûr. Mais où se situe-t-il vraiment ?
Que leur reproche-t-il ? « Une accusation abjecte », écrit-il ! Diantre, excusez le peu… Ce serait d’avoir constaté que certains parmi les élus de l’opposition, lui avaient reproché de faire un « choix communautaire ». Pourtant, dans les différentes interventions que nous avons relatées ici, personne n’a fait état de ce genre de propos.
Abderahim Hafidi se sentant attaqué politiquement (n’arrivant pas à dire clairement sur son face book pour qui il a voté), n’a trouvé que cette soi-disant accusation pour se dédouaner de son vote qui a surpris tout le monde. Lui qui depuis des années, se montrait viscéralement anticommuniste dans la plupart de ses interventions se retrouvait brusquement en porte-à-faux pour expliquer son vote pour une candidate communiste.
Oui, Meriem Derkaoui est une femme, la première maire à Aubervilliers et la troisième dirigeant une grande ville. Cela nous a effectivement été répété de nombreuses fois comme nous l’avions souligné. De la même façon pour son origine et sa binationalité.
Ces deux qualités, au sens de propriétés, suffisent-elles pour qualifier ce fait d’ « heureux évènement pour notre ville » ? Les mêmes qui utilisent l’argument du genre, le feront-ils pour une autre femme lors d’une prochaine élection présidentielle ? Se réjouiraient-ils, en cas de malheur, de l'élection à la magistrature suprême d'une femme ? Certainement pas.
A l’inverse, les attaques contre notre ministre de l’enseignement sur ses origines, que nous condamnons vivement, montrent qu’il faut se méfier de certains arguments qui peuvent nous revenir en boomerang. Laissons à ceux qui les utilisent la responsabilité de l’avoir fait. Dans notre ville, où le vote extrémiste est assez important, il faut rester vigilant sur cette question.
Le parcours militant de Meriem Derkaoui, sa pugnacité, son écoute et sa connaissance des dossiers qu’elle a montré comme première adjointe, n’est-il pas suffisant pour en faire, dans son camp, une candidate digne de remplacer Pascal Beaudet ?
Rappelons à Abderahim Hafidi que le vœu présenté contre la déchéance de nationalité a été votée à l’unanimité du conseil municipal et donc aussi par les élus de l’opposition visés par cette tribune, ceux qu'il appelle : "les partisans de cette loi liberticide"
Eh oui, les temps sont durs comme il est écrit dans le titre de sa tribune !
Pour les autres tribunes, ce sera …
(A suivre...)