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12 juillet 2019

Pour ceux qui n'auraient pas lu la déclaration des trois groupes qui avaient quitté la salle du conseil du 26 juin

Déclaration des trois groupes au conseil municipal du 8 juillet 9 juillet 20:53, par Gauche co, Ensemble, Dynamique citoyenne

Trois groupes de la majorité municipale sur quatre*

 

Gauche Communiste et apparenté-e-s, Ensemble et Dynamique Citoyenne

 

E x i g e n t de la maire, Meriem Derkaoui, la convocation en urgence d’une réunion avec les représentants de ces trois groupes.

 En mars 2014, les électrices et électeurs d’Aubervilliers ont élu la liste à l’écoute, rassemblés, déterminés, pour vivre mieux à Aubervilliers conduite par Pascal Beaudet. Elles et ils ont fait le choix de femmes et d’hommes forts de leur diversité et de leurs sensibilités et rassemblés autour de valeurs et d’objectifs communs pour « vivre mieux à Aubervilliers ».

 Aujourd’hui le mode de fonctionnement à l’œuvre affaiblit l’action municipale.

 

Quatre élu-e-s ont été, en un an, relevés de leurs fonctions par la maire pour des raisons incompréhensibles, ce qui a été relevé lors du conseil municipal du 26 juin dernier avec pour conséquence la non-tenue du conseil, faute de quorum. Ces sanctions n’ont pas fait l’objet de discussion, ni de débat, la décision de la maire étant déjà prise.

 

Les élu-e-s sont régulièrement placés devant le fait accompli, y compris sur les questions qui relèvent de leur secteur. Ils les découvrent souvent en même temps que les citoyens ou le Parisien et sont écartés du processus d’élaboration des projets. Elément symptomatique, ils n’ont pas été associés à la réflexion sur deux documents importants du mandat, Vivre Aubervilliers ; engagements de l’équipe municipale et Aubervilliers 2030 qui sont structurants pour l’action municipale et ses prolongements, y compris après 2020.

 

Elles et ils constatent que la méthode autoritariste de la maire qui consiste à piloter la ville à partir de son cabinet et de bureaux d’études extérieurs, nie le rôle et la place des élus en charge de délégations. La maire s’isole et prive l’exécutif municipal de relais utiles tant dans la perception qu’ont les habitants de leur ville que pour expliquer les enjeux municipaux. Les adjoint-e-s ou conseiller-e-s municipaux délégué-e-s n’apparaissent plus dans la communication de la ville, que ce soit sur les supports d’information ou les invitations aux évènements. De même, les tribunes des groupes paraissent de façon aléatoire.

 

En conséquence, les groupes Gauche Communiste et apparenté-e-s, Ensemble et Dynamique Citoyenne demandent à madame la maire la convocation en urgence d’une réunion avec les représentants de ces groupes pour sortir de la situation actuelle qui ne peut perdurer sans conséquence lourde sur l’avenir politique de la majorité municipale.

 

A Aubervilliers, le 08 juillet 2019

 

*Sur les quatre groupes des élu-e-s fondateurs de la majorité municipale en 2014.

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Commentaires
P
Bonjour, <br /> <br /> <br /> <br /> A l'heure où la restauration collective est sur la sellette, je vous livre une réflexion sur le Siresco qui est l'établissement public de restauration qui fournit les repas scolaires à la ville ainsi qu'à dix huit autres villes.<br /> <br /> Cette réflexion a pour seule motivation à susciter le débat dans la transparence sur la question essentielle de ce service public.<br /> <br /> <br /> <br /> Siresco : un établissement qui produit 40000 repas par jour peut-il relever le défi d’une alimentation saine et durable ?<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, à condition de…<br /> <br /> <br /> <br /> 1/ Adapter la cuisine aux attentes sociétales de plus en plus pressantes et motivées<br /> <br /> <br /> <br /> - Par des achats responsables, tournés vers les producteurs locaux<br /> <br /> - En privilégiant la cuisine maison sur les préparations industrielles<br /> <br /> - En limitant la transformation des produits pour en faire ressortir les apports nutritifs et saveurs originels<br /> <br /> - En mettant en œuvre des techniques qui ont fait leurs preuves, par exemple les cuissons basses températures (moins énergivores puisque permettant la cuisson de nuit quand l’énergie est moins chère).<br /> <br /> <br /> <br /> 2/ Diversifier l’offre alimentaire<br /> <br /> <br /> <br /> En proposant plusieurs menus différents le même jour, dans chacune des trois cuisines et à l’intérieur de celles-ci, Bobigny, Ivry et des menus adaptés aux séniors à Choisy<br /> <br /> - L’établissement public se mettra plus facilement à la portée de producteurs plus petits, de proximité et inscrits dans une logique de développement durable. Ces derniers peuvent ainsi répondre à de plus petites quantités. Cela suppose aussi d’adapter les marchés et les achats en fonction de cette politique<br /> <br /> - L’établissement public doit se donner les moyens de réorganiser sa production par de plus petites productions qui valorisent le travail des cuisiniers, ce qui suppose une réorganisation du travail et sans doute une formation adaptée des cuisiniers<br /> <br /> La cuisine de Choisy, devait être un moyen pour développer la culture de la diversification en direction du public sénior parce qu’elle assure ce jour une production trois fois moins importante que celle qu’elle assurait avant l’adhésion de Choisy au Siresco. Elle aurait dû dès le début proposer un choix aux séniors. Le retard pris révèle la difficulté technique structurelle de l’établissement à mettre en œuvre d’autres choix que ceux de la production unique et standardisée.<br /> <br /> Il en est de même pour les repas petite enfance toujours dérivés des repas scolaires. Ils devraient pourtant faire l’objet d’un traitement autre que l’achat de produits spécifiques à des fournisseurs.<br /> <br /> Rappelons l’exemple d’autres structures, qui comme le Syrec (Gennevilliers-Saint Ouen-Villepinte) qui produit 12000 repas par jour sur un seul site propose 12 menus différents.<br /> <br /> <br /> <br /> 3/ Assurer un suivi et un contrôle sérieux de la qualité<br /> <br /> <br /> <br /> Quand 17000 portions de lasagnes arrivent avec des traces de moisissure dans les offices de restauration des villes livrées par la cuisine d’Ivry, la question posée est bien sûr celle de la production industrielle assurée par des prestataires extérieurs. Mais elle est aussi et surtout celle du contrôle de la production qui est livrée et dont le syndicat et surtout les maires sont in fine pénalement responsables. Prendre les décisions qui s’imposent pour mener une réorganisation technique plutôt que de conforter le déni en considérant que le problème du Siresco est de nature politique ne règle en rien le problème technique et conforte un mode de fonctionnement défaillant. <br /> <br /> Le problème devient effectivement politique quand le politique bloque toute volonté de réorganisation et de requalification de la structure de production.<br /> <br /> <br /> <br /> On peut par ailleurs émettre les plus vives réserves quant à la suppression de la direction qualité et développement durable. Celle-ci, créée à la suite des rencontres pour la restauration collective de 2013 avait permis des innovations, et un travail en direction de la bio et du durable avec par exemple l’expérimentation de yaourts bio en sceaux, limitant les emballages. Il y avait au contraire nécessité de conforter cette direction pour dépasser le stade des opérations « vitrine » et rendre structurantes les innovations allant dans le sens du durable. Rattacher la diététicienne, des chargés de relation avec les villes à cette direction était un levier que perd le syndicat pour aller dans le sens d’une alimentation saine et durable.<br /> <br /> <br /> <br /> 4/ Redécentraliser une partie de la production vers les offices des villes<br /> <br /> <br /> <br /> La centralisation de la production a montré ses limites dans la qualité de la conservation et de la présentation des aliments. Il est certes illusoire de revenir à des unités de production dans les écoles, ou comme à Aubervilliers sur cinq unités de production desservant cinq ou six écoles chacune. Ce système avait montré ses limites en termes de sécurité alimentaire et de qualité, à tel point que la dernière cuisine qui était celle de Firmin Gémier, livrée en 2001, à peine livrée était déjà hors norme !<br /> <br /> <br /> <br /> On mesure toutefois que la présentation des plats, dans des barquettes plastiques dans lesquelles la conservation des aliments et surtout la remise en température fait craindre la diffusion de perturbateurs endocriniens est un système dépassé et inacceptable du point de vue santé publique. Quand certains établissements participent à la rédaction d’un livre blanc sur la sortie du plastique d’autres, agissent. C’est vrai, aussi bien dans le privé (Elior à Strasbourg) que dans le public, (avec la ville de Nice dans sa cuisine 100% sans plastique). L’utilisation de bacs inox suppose une réorganisation lourde, mais c’est aussi un levier pour aller dans le sens d’une re-décentralisation de certaines préparations et la mise en valeur de celles-ci au sein même des unités de consommation.<br /> <br /> <br /> <br /> Ces quatre pistes, si elles ne sont pas engagées avec un calendrier resserré et contraignant mettront sérieusement en cause la pérennité de l’établissement publique, et surtout ne satisferont pas les attentes des usagers. <br /> <br /> Certains maires dont celle d’Aubervilliers ont fait le choix de faire perdre deux ans de plus à leur établissement public. <br /> <br /> Pour faire quoi ? Aller au privé quand on assiste dans ce domaine à un mouvement de remunicipalisation, y compris dans les villes de droite ? Construire des cuisines centrales de ville qui sortiront de terre dans dix ans et qui coûteront chacune le prix d’une école sans compter les coûts de fonctionnement et le besoin de consacrer des moyens à l’acquisition de compétences au regard des normes en vigueur ?<br /> <br /> Les municipales du printemps prochain rebattront les cartes des 19 villes du syndicat. On peut espérer que les futurs élus seront conscients des enjeux et sauront faire preuve de responsabilité.<br /> <br /> <br /> <br /> Eric Plée, ancien président du SIRESCO (2014 – 2018)
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T
# Élections municipales de 2020 : le PCF et les écologistes (EELV) s’unissent autour de la candidature de Mériem Derkaoui pour l’avenir d’Aubervilliers<br /> <br /> <br /> <br /> 15 septembre à 09:18<br /> <br /> <br /> <br /> Tout pour ma pomme <br /> <br /> <br /> <br /> Planche pourrie ou bouée de sauvetage ? <br /> <br /> <br /> <br /> Monino joue coup double : complètement isolé chez les écologistes, s’il y a un groupe écolo au conseil municipal, il n’en fait pas partie, notre ami tente de surfer sur le score obtenu par les Verts à Aubervilliers lors des européennes pour se rendre incontournable.<br /> <br /> <br /> <br /> Et comme le PCF canal Derkaoui est bien mal en point face au PCF canal historique de Karman qui a dépassé les 1000 soutiens, la maire accueille notre ami à bras ouverts. A force de contorsions, rappelons que Jean François Monino avait soutenu Salvator en 2008 puis Beaudet en 2014, mais pour l’heure, compte tenu de la faiblesse des soutiens à Derkaoui, il n’aura aucune difficulté à figurer en bonne place sur la liste de la maire.<br /> <br /> <br /> <br /> Et quel que soit le scénario final, il sera élu. Si Derkaoui est élue, il obtiendra d’importantes responsabilités, si elle ne l’est pas, ce qui n’est pas impossible, il sera encore gagnant. Car il sera élu dans l’opposition puisque celle-ci peut espérer au moins 6 ou 7 élus. Il pourra alors aussi bien se positionner par rapport une majorité magma LREM, PS, ou une majorité Karman, et donc à l’issue d’une élection, rejoindre une autre majorité.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez dit planche pourrie ou bouée de sauvetage ? Les deux mon capitaine, car les soutiens à Derkaoui en cas de défaite constateront assez vite qu’ils sont le dindon de la farce, et les mêmes, à se raccrocher à une bouée de sauvetage mesureront plus tôt encore, qu’en haute mer, la bouée ne leur assurera une survie qui risque de ne pas dépasser le premier tour.<br /> <br /> <br /> <br /> En attendant, le pari de Jean François Monino est gagnant-gagnant, sauf si l’éthique l’emportait. Mais ça, c’est une autre affaire.
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E
Ce texte est assez proche sur le fond de la déclaration d'Evelyne Yonnet le 26 juin dernier sur le fonctionnement de la maire. Evelyne Yonnet dénonçait les mêmes difficultés et ce serait bien que le site le publie. Je l'ai cherché et je ne l'ai pas trouvé sur le site du PS. Je trouve que c'est dommage.
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A
Je ne vois pas bien ce que vient faire une déclaration de ce type en séance du conseil municipal alors qu'il s'agit d'un problème interne à la seule majorité municipale.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette prise en otage de l'assemblé communale par les ex-colistiers de la liste de P. Beaudet en 2014 est aberrant.
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